Les garderies privées subventionnées s'exposeront à des sanctions si elles décident de fermer leurs portes pour protester contre les compressions imposées par le gouvernement du Québec.
La ministre de la Famille, Nicole Léger, a brandi cette menace, jeudi, alors que ces établissements s'apprêtent à faire la grève.
Les garderies privées s'exposeront à une perte moyenne de 2500 $ si elles ferment leurs portes le mercredi 22 mai prochain.
Cette pénalité financière ira croissant si les établissements prolongent leur grève, a indiqué Mme Léger.
Selon la ministre, les solutions proposées par l'Association des garderies privées du Québec pour éviter les compressions ne sont pas réalistes.
L'AGPQ demande à Québec de reculer sur les compressions de 15 millions de dollars dans le réseau des garderies subventionnées.
La ministre a soutenu jeudi que les coupes exigées représentent en moyenne 21 000 $ par garderie privée de 60 places, sur un budget d'environ 675 000 $ par établissement.
Grève maintenue
Après avoir consulté le conseil d'administration, le président de l'Association des garderies privées a indiqué que la grève était maintenue pour mercredi prochain. « Pas question de céder au chantage », a déclaré Sylvain Lévesque.
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