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Coupe Uniprix - Fondation Martin-Matte: jouer au tennis avec des artistes (VIDÉOS)

Coupe Uniprix - Fondation Martin-Matte: jouer au tennis avec des artistes (VIDÉOS)

Martin Matte invite tous les mordus de tennis à se joindre à lui le 11 juin prochain, pour la quatrième édition du tournoi amical de la Coupe Uniprix - Fondation Martin-Matte. L'événement rassemblera plusieurs personnalités bien connues et adeptes de ce sport, qui endossent le titre d'ambassadeurs de la joute caritative, dont les profits serviront à financer des projets de maisons adaptées pour les personnes victimes de traumatisme crânien.

En s'inscrivant dès maintenant au www.coupeuniprix.com, dans la catégorie compétitive ou amicale, et en formant des équipes de deux à quatre participants (deux joueurs, un entraîneur et un chasseur de balles), les gens auront l'opportunité de se mesurer à Claude Meunier, Virginie Coossa, Pierre Hébert, Jean-René Dufort, Misstress Barbara, Marc Messier, Ghislain Taschereau et Adib Alkhalidey, ainsi qu'aux joueuses professionnelles Valérie Tétreault et Marie-Ève Pelletier. Tous les niveaux de jeu sont les bienvenus. La finale aura lieu sur le Court Banque Nationale du Stade Uniprix, à Montréal, et les vainqueurs, qui repartiront avec la prestigieuse Coupe Martin-Matte, seront ceux qui auront amassé le plus de dons. L'an dernier, un montant total de 267 000$ avait été recueilli.

Pour Martin Matte, le rendez-vous annuel est important. Au Québec, l'affirme-t-il, 10 personnes par jour sont frappées par un traumatisme crânien. Le 10 août 1986, son propre frère était victime d'un accident, qui l'a laissé aux prises avec de graves séquelles psychologiques, entraînant des troubles d'autonomie et de comportement. C'est en le voyant s'arrêter dans 19 résidences spécialisées en 20 ans que Martin a eu l'idée de mettre sur pied sa fondation, laquelle a permis de construire, depuis 2007, deux maisons d'hébergement, l'une à Laval, l'autre à Sherbrooke. Un troisième refuge aura pignon sur rue à Blainville d'ici la fin de 2013.

« Maintenant, mon frère a une maison à lui, et ça vaut de l'or, a expliqué l'humoriste. Son traumatisme est encore lourd et pénible, mais il se sent en confiance et en sécurité. Tout le monde peut être victime de ça. Un accident de voiture, une chute en ski, un traumatisme crânien, et ta vie bascule. Nous, on ouvre des maisons au compte-gouttes, parce que ça demande beaucoup de sous et beaucoup de temps. On organise aussi des activités de répit pour les familles. Le tournoi est le seul événement public que la Fondation fait. Et nos 10 porte-parole m'aident à le faire rayonner. »

Une partie des fonds sera aussi remise à l'organisme Le tennis, ça compte!, qui encourage la pratique de ce passe-temps chez les jeunes.

La cause ou la compétition ?

Les artistes qui empoigneront leur raquette le 11 juin ont tous accepté de le faire en guise de soutien à la cause, bien sûr, mais aussi pour l'aspect compétitif du défi et pour étaler leurs talents sur le court. Ou leurs non-habiletés, dans certains cas. Parlez-en à Pierre Hébert...

« Je suis vraiment un très mauvais joueur de tennis, a lancé le comique sans aucune gêne. L'an passé, j'ai aimé ça, parce que j'ai joué avec Ghislain (Taschereau). On a fait un point en trois parties! Je n'ai jamais eu autant de fun à perdre, alors je joue pour la cause! »

« Moi, je serai là juste pour gagner, a renchéri Claude Meunier. Je veux écraser tout le monde! Sans farces, en tant que personnalités publiques, on a un impact, et je participe souvent à de tels événements caritatifs. On peut vraiment faire une différence. »

Sa conjointe, Virginie Coossa, a elle aussi des aptitudes susceptibles d'en impressionner quelques-uns.

« J'ai commencé à jouer quand j'avais 12 ans mais, depuis cinq ans, je prends des cours de perfectionnement, a détaillé la jeune femme. Je suis dans un camp de tennis, dans une ligue de simple, de double... C'est vraiment ma passion. Et, comme j'ai un horaire qui me permet de jouer le jour, pas une journée ne passe sans que je ne joue au tennis. »

Quant à Jean-René Dufort, il affronte souvent son fils de 12 ans, Arnaud, en duel. La Coupe Uniprix est une bonne raison de plus, pour lui, de pratiquer son sport préféré.

« Il s'en vient bon, le petit c**, a pesté l'Infoman, presque sérieux, en faisant référence à son garçon. Je lui donne trois ans avant de me battre ! Lui, il a la fougue de la jeunesse, mais moi, j'ai l'expérience du vieux singe! C'est une activité père-fils qu'on aime beaucoup. »

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