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Surprise et satisfaction après l'arrestation de l'ex- maire de Laval

Surprise et satisfaction après l'arrestation de l'ex- maire de Laval

Les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ont bien fait leur travail, reconnaissent les membres du gouvernement et l'opposition en réaction à l'arrestation jeudi matin de l'ancien maire de Laval, Gilles Vaillancourt.

Les ministres du gouvernement Marois ont loué sur un même ton le travail effectué par l'UPAC. En entrevue à Radio-Canada, Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique, a indiqué que « les enquêtes que mène l'Unité permanente anticorruption donnent des résultats ».

Pour Jean-François Lisée, président du Comité ministériel de la région métropolitaine, « les Lavallois et les Québécois peuvent faire confiance aux institutions policières et judiciaires, qui font leur travail, qui vont au fond des choses, qui ont la liberté et les pouvoirs de trouver la vérité, et de faire en sorte que les gens qui ont des choses à se reprocher doivent rendre des comptes. »

Robert Poëti, porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique, a rappelé que l'UPAC avait été mise en place par le gouvernement libéral.

Il a ajouté que si les individus arrêtés ce matin « avaient décidé d'aller à la commission Charbonneau pour expliquer certaines choses, ils auraient eu l'immunité. »

Pour M. Poëti, « les policiers doivent poursuivre dans ce sens pour avoir des résultats concrets pour les citoyens et qu'il y ait des répercussions sérieuses sur les gens qui décident de voler les citoyens du Québec. »

David De Cotis, président du Mouvement lavallois, se félicite du travail effectué par l'UPAC, même s'il pense que « beaucoup de Lavallois seront déçus ».« Ce n'est pas vrai », a répliqué Robert Bordeleau, chef du Parti au service du citoyen de Laval, qui se réjouit de cette arrestation.

« Je crois que les choses bougent », estime de son côté Jean-Claude Gobé, chef d'Action Laval. « On commence à nettoyer les écuries », ajoute M. Gobé, qui pense que cela « va mettre fin au système de collusion, de copinage et de corruption qui existe depuis tant d'années avec de nombreuses complicités ».

Peter Trent, maire de Westmount, qui avait déjà demandé le départ de Gilles Vaillancourt de l'Union des municipalités du Québec, se dit « content que l'affaire soit close ».

Les réactions parmi les habitants de Laval vont de la satisfaction à la surprise. D'autres encore défendent l'ancien maire.

Les membres de l'UMQ réagissent

Réunis au Palais des congrès de Montréal pour les assises de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), les élus municipaux étaient unanimes pour défendre l'importance de l'imputabilité et de l'intégrité.

Pour le nouveau maire de Laval, Alexandre Duplessis, l'ère de Gilles Vaillancourt est bel et bien terminée. « C'est un changement d'administration, c'est un changement d'époque, c'est un changement aussi de génération », a-t-il soutenu, rappelant qu'il a mis en place plusieurs mesures de contrôle pour empêcher la reproduction des faits reprochés à l'ancien maire.

Michael Applebaum, le maire de Montréal, a affirmé lui aussi avoir déjà établi plusieurs processus afin d'empêcher la collusion et la corruption. Le rapport Léonard, déposé mercredi, lui donnera également des outils concrets pour agir, a-t-il déclaré.

Le président de l'UMQ et maire de Rimouski, Éric Forest, pense que Gilles Vaillancourt représente le passé.

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