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Épidémie de Choléra en Haïti: menace de poursuite contre l'ONU

Épidémie de Choléra en Haïti: menace de poursuite contre l'ONU
AFP

BOSTON - Un groupe de défense des droits de l'homme de Boston a menacé de déposer une poursuite contre les Nations unies d'ici 60 jours si l'organisation internationale n'accepte pas de dédommager les victimes de l'épidémie de choléra.

Justice et Démocratie en Haïti demande également aux Nations unies de s'excuser auprès de la population haïtienne pour avoir introduit la maladie au pays par l'entremise de ses forces de maintien de la paix et de prendre les grands moyens pour s'assurer de l'amélioration des conditions sanitaires.

Les avocats de l'organisme ont dit espérer pouvoir en venir à une entente avec l'ONU, mais ont assuré qu'ils étaient prêts à se présenter devant un tribunal à New York si les négociations échouaient.

Cette annonce constitue une réplique à une communication écrite des Nations unies. Dans une lettre transmise en février, l'organisation internationale a plaidé qu'elle jouissait d'une immunité juridique et qu'elle n'était pas responsable de l'éclosion de l'épidémie de choléra qui a fait plus de 7750 victimes et affecté quelque 500 000 personnes depuis octobre 2010.

Justice et Démocratie en Haïti cite des études indépendantes réalisées par des experts qui suggèrent que la maladie a été introduite de façon involontaire en Haïti par des troupes de maintien de la paix en provenance du Népal, où le choléra est endémique.

L'épidémie de choléra s'est déclarée en Haïti dans la foulée du séisme dévastateur du 12 janvier 2010, une catastrophe qui a fait 316 000 victimes et forcé plus d'un million de personnes à quitter leur maison.

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