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Adil Charkaoui de nouveau sur la sellette

Adil Charkaoui de nouveau sur la sellette
PC

Le gouvernement canadien se défend d'avoir injustement traité Adil Charkaoui, un Montréalais soupçonné d'avoir frayé avec le groupe terroriste Al-Qaïda. Un document du gouvernement révèle de nouvelles informations à son sujet.

Dans ce document dont Radio-Canada a obtenu copie, on apprend que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) redoutait une attaque biochimique contre le métro (on ne précise pas de quel métro il s'agit).

Le document du gouvernement canadien, qui se base sur une conversation téléphonique entre deux « éléments terroristes » interceptée en 2002, révèle aussi qu'Adil Charkaoui aurait soutenu financièrement le djihad armé. Il aurait envoyé de l'argent à l'étranger, deux fois des montants de 2000 $, et aurait fait des fraudes avec des cartes de crédit volées. Les informations dont fait état le document sont très partielles.

Adil Charkaoui poursuit le Canada pour 26 millions de dollars, plaidant qu'il a été injustement arrêté et incarcéré. Le document en question émane de la défense dans cette cause, soit le gouvernement canadien.

Originaire du Maroc, Adil Charkaoui a été arrêté en mai 2003 en vertu d'un certificat de sécurité. Après plus de 21 mois d'incarcération, il a été remis en liberté en 2005 par un juge de la Cour fédérale, qui lui a néanmoins imposé de strictes conditions, dont le port d'un bracelet électronique. Son certificat de sécurité a été révoqué depuis. En septembre 2009, il a réclamé des excuses officielles du gouvernement, qu'il n'a pas obtenues. En 2011, il annonçait son intention de poursuivre le gouvernement fédéral, le SCRS et l'Agence des services frontaliers du Canada pour 26 millions de dollars.

Avec des informations d'Isabelle Richer

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