La première ministre Pauline Marois soutient que son gouvernement n'entend pas en rester là dans le dossier du rapatriement de la Constitution.
Vendredi, la Cour suprême du Canada a annoncé qu'elle n'a rien trouvé dans ses documents qui permette de croire que l'ancien juge en chef Bora Laskin et l'ancien juge Willard Estey auraient discuté du rapatriement.
Pauline Marois a déclaré que cette réponse était inacceptable et que le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, ferait une annonce lundi près-midi concernant les intentions du gouvernement. « Nous voulons aller plus loin », a affirmé Pauline Marois. « Les Québécois ont droit à la vérité. »
La première ministre a rappelé que l'Assemblée nationale avait voté à l'unanimité, le 16 avril, pour forcer Ottawa à dévoiler ses archives sur le rapatriement de la Constitution.
La première ministre était à Saint-Jérôme en compagnie du ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, pour annoncer des investissements dans les infrastructures de santé de la région.