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Victimes d'actes criminels : 25 recommandations faites au ministre Saint-Arnaud

Victimes d'actes criminels: 25 recommandations
Radio-Canada.ca

Le premier colloque réunissant de nombreuses victimes d'actes criminels s'est conclu dimanche matin à Québec. À l'issue de l'événement, les quelque 125 participants ont soumis 25 recommandations au ministre québécois de la Justice, Bertrand Saint-Arnaud.

Ces recommandations découlent de cinq ateliers qui se sont tenus à huis clos samedi avec des victimes d'actes criminels. Dans leurs recommandations, les participants au colloque exigent, entre autres, que les membres de la famille immédiate d'une victime assassinée soient reconnus comme des victimes à part entière.

Ils demandent également à Ottawa d'éliminer les libérations d'office et à Québec d'abolir toute possibilité de libération conditionnelle au sixième de la peine pour les crimes contre la personne.

On propose aussi aux gouvernements de chaque province d'entamer le même processus que le gouvernement fédéral afin d'adopter une charte des droits des victimes.

Le ministre québécois de la Justice, Bertrand Saint-Arnaud, qui a livré dimanche après-midi un discours de clôture lors du colloque, a dit prendre bonne note des recommandations des participants au colloque. « Je repars avec l'ensemble de leurs réflexions, l'ensemble de leurs demandes. Nous allons les analyser », a-t-il dit, en prenant le soin de souligner que certaines recommandations relèvent du gouvernement fédéral.

« Ce que je souhaite, c'est comment, eut égard aux victimes d'actes criminels, on peut faire plus, comment on peut faire mieux », a conclu le ministre de la Justice.

Par ailleurs, Bertrand Saint-Arnaud a annoncé dimanche que les victimes d'actes criminels au Québec recevront un coup de pouce supplémentaire. Il a déclaré qu'il utilisera 50 000 $ de son budget discrétionnaire pour aider des victimes récentes.

Rappelons qu'un projet de loi pour bonifier leurs indemnisations est toujours à l'étude. Le ministre Saint-Arnaud souhaite en déposer un autre qui prolongerait le délai de prescription des poursuites civiles à plus de dix ans.

De leur côté, les victimes d'actes criminels ayant participé au colloque toute la fin de semaine ont dit ressortir enthousiastes de l'événement avec le sentiment d'avoir eu leur mot à dire.

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