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Festival Chromatic par MASSIVart: une vue à 360 degrés sur l'art d'ici (VIDÉO)

Festival Chromatic: une vue à 360 degrés sur l'art d'ici (VIDÉO)
www.chromatic.ca

Travaillant à faire rayonner les jeunes créateurs d’ici, l’organisme MASSIVart propose, du 18 au 22 mai prochain, la quatrième édition de son festival Chromatic qui met en valeur chaque année le labeur de quelque 200 artistes montréalais. Pendant cinq jours, musique, vidéo, photographie, design, peinture et performances diverses animeront la Fonderie Darling dans le quartier Griffintown. L’événement se veut, en somme, un «360 degrés» sur l’art. D’où son nom, inspiré par le cercle chromatique.

«Concrètement, Chromatic, c’est une exposition avec un party autour», illustre Philippe Demers, directeur général de MASSIVart. «Il y a un grand esprit festif qui est rattaché au festival. On exhibe une centaine d’œuvres, il y a des performances sur scène, des prestations de musiciens aussi locaux que de New York ou de Toronto, un lounge vidéo, un salon de lecture… On a beaucoup de contenu!»

Un simple coup d’œil au cahier détaillant toutes les attractions permet en effet d’affirmer qu’il y en aura pour tous les goûts. Parmi celles qui devraient faire courir les foules, notons les visites libres accompagnées d’un médiateur pour une réflexion plus approfondie, l’encan silencieux, et le volet junior où les enfants pourront prendre part à des ateliers de toutes sortes. Les couche-tard ne voudront en outre pas rater la traditionnelle Nuit Chromatic, une soirée dansante complètement éclatée.

Un pont entre les milieux

Vitrine de choix pour les artistes émergents, Chromatic consacre environ la moitié de son offre à la relève. L’idée d’origine consiste en partie à jumeler des créateurs pour l’instant inconnus à des personnalités établies dans leurs domaines respectifs. Un jury de six membres, composé notamment de Stéphane Aquin, commissaire et conservateur du Musée des beaux-arts (MBAM), Frédéric Metz, fondateur de l’École de mode et du Centre de design de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), et Hugues Sweeney, producteur exécutif du Studio interactif de l’Office national du film (ONF), s’est chargé d’étudier les dossiers des aspirants candidats à cette quatrième mouture en janvier dernier. On a par la suite contacté de vieux routiers qu’on supposait pouvoir être de bons guides pour ces jeunes loups.

«L’un de nos objectifs, c’est de faire le pont entre la relève et les milieux professionnels», explique Philippe Demers. «C’est là qu’on pense que ça devient intéressant et effervescent, et ça donne des programmations très éclectiques. On est ainsi assurés de faire de belles découvertes.»

D’anciennes têtes d’affiche de Chromatic sont même parvenues à dénicher des contrats et à faire irradier leurs réalisations à plus grande échelle, suite à leur participation au happening.

«Certaines personnes qui n’avaient jamais exposé se sont fait approcher par des galeries d’art, des musées», se réjouit Philippe Demers. «Puisqu’on fait le lien entre les disciplines, des designers peuvent s’associer avec des musiciens, par exemple, pour créer des projets spéciaux. Quand ça arrive, c’est un petit bonheur pour MASSIVart; on sait que notre mission est remplie. Ça nous rend très fiers.»

Si les principales expositions et manifestations de Chromatic se tiennent à la Fonderie Darling, toute la rue Ottawa sera investie de chapiteaux et de kiosques de nourriture de rue pendant la durée de la fête. Pour connaître toute la programmation, consultez le www.chromatic.ca ou le www.massivart.ca.

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