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65 millions de moins dans les Commissions scolaires
PC

La ministre de l'Éducation Marie Malavoy annonce des compressions budgétaires supplémentaires de 65,1 millions de dollars dans les commissions scolaires du Québec. Ces compressions s'ajoutent aux sommes déjà coupées avec l'abolition d'un programme de péréquation, évaluées à 200 millions par la Fédération des commissions scolaires.

Les commissions scolaires ont appris jeudi quel sera leur cadre budgétaire pour la prochaine année. Les commissions scolaires font face à de nouvelles compressions représentant 0,9 % du budget de 7,2 milliards de dollars destiné à leur fonctionnement. Les écoles privées sont aussi soumises à une réduction budgétaire de 4,3 millions de dollars.

Le gouvernement Marois annonce du même coup un assouplissement des règles pour aider les commissions scolaires à faire face aux compressions. Elles pourront puiser dans leurs surplus jusqu'à hauteur de 32 %, comparativement à limite permise actuellement de 10 %.

Les commissions scolaires pourront même faire des déficits, précise la ministre Malavoy. « Nous leur disons que s'il devait arriver que vous ayez un déficit dans votre budget, on va l'autoriser, en discuter avec vous et on prévoira avec vous un plan de retour à l'équilibre budgétaire dans les 3 à 5 ans », fait savoir Marie Malavoy.

La Fédération réagit

L'annonce de nouvelles compressions fait bondir les commissions scolaires. La Fédération des commissions scolaires croit que, même si elles le souhaitent, les commissions scolaires ne parviendront plus à préserver les services aux élèves. Les réductions pourraient ultimement avoir des conséquences sur le transport du midi, les activités parascolaires et l'accompagnement aux élèves en difficulté.

La présidente de la Fédération, Josée Bouchard, croit que les commissions scolaires en seront là après trois ans de compressions évaluées à un demi-milliard de dollars. « Il y a des questions fondamentales à se poser actuellement au Québec. On nous demande de faire en sorte que nos jeunes persévèrent plus, diplôment plus et on n'arrête pas de mettre de la pression sur le réseau, sur le personnel, les enseignants et en même temps, on comprime comme ça », déplore Mme Bouchard.

Les commissions scolaires examinaient déjà des scénarios pour faire face aux compressions. Les commissions scolaires des Premières Seigneuries, de la Capitale et des Navigateurs, par exemple, envisagent des augmentations de taxes scolaires.

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