MONTRÉAL - Des syndicats du Québec et de la Norvège ont décidé d'unir leurs forces pour contraindre Alimentation Couche-Tard (TSX:ATD.B) à reconnaître les droits des travailleurs syndiqués dans ses dépanneurs.
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et un syndicat norvégien accusent l'entreprise d'avoir eu recours à des tactiques coercitives pour décourager et retarder l'accréditation syndicale de ses magasins Couche-Tard et Statoil.
Les leaders des deux syndicats se sont rencontrés cette semaine à Oslo pour élaborer leur plan d'attaque.
Le syndicat HK-Norvège, qui représente 263 employés dans plusieurs établissements Statoil, entend demander à Couche-Tard de reconnaître les syndicats qui s'étaient entendus avec les anciens propriétaires de la chaîne.
Le syndicat québécois, qui représente une centaine d'employés dans huit dépanneurs, accuse Couche-Tard de faire obstruction aux employés qui souhaitent se joindre à un syndicat pour négocier leurs conditions de travail.
La CSN reproche aussi à Couche-Tard d'avoir fermé des établissements rentables ou de les avoir transférés à des franchisés pour éviter leur syndicalisation.