Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Facebook, Twitter... Les étudiants les moins connectés aux réseaux sociaux réussiraient mieux leurs examens

Pour réussir les examens, déconnectez-vous (du Web)
cute young student using a...
Shutterstock
cute young student using a...

Facebook, le plus grand réseau social du monde a été créé par un étudiant pour des étudiants... et s'il était leur pire ennemi? Selon une étude publiée par la revue Emerging Adulthood, certaines activités, comme passer du temps sur les réseaux sociaux, auraient une influence particulièrement négative sur la réussite des futurs diplômés.

Pour s'en rendre compte, la chercheuse Jennifer Walsh et son équipe du Miriam Hospital ont analysé les habitudes de 483 étudiantes en première année dans une université américaine. À l'aube de cette nouvelle année académique, les chercheurs les ont interrogées sur leur utilisation de 11 types de médias: télévision, films, musique, surfer sur internet, téléphone, SMS, magazines, journaux, livres et jeux vidéos.

12 heures par jour

Afin de mesurer une éventuelle influence de ces habitudes sur la réussite académique, les participantes ont dû les tenir informés des résultats qu'elles ont eus aux examens en janvier et en juin. Dans le même temps, les chercheurs leur ont également demandé de répondre à des questions sur leur confiance en soi, leurs habitudes universitaires ainsi que leurs éventuelles difficultés.

Grâce aux résultats, l'équipe de Jennifer Walsh a pu se rendre compte que les étudiantes passaient environ 12 heures par jour sur un média, tous types confondus. Les activités les plus délétères pour ces jeunes femmes? Le téléphone portable, les réseaux sociaux, regarder des films ou la télévision, ou encore lire des magazines. Autant de facteurs corrélés à de moins bons résultats scolaires.

Moins assidus

"Les étudiantes qui passent plus de temps sur certains médias le font au détriment de leur travail universitaire, elles sont mois assidues en cours et sont moins promptes à faire leurs devoirs," explique Jennifer Walsh. Conséquence: selon les questionnaires, ces jeunes femmes ont moins confiance en elle et manquent également de sommeil. Alors comment remobiliser les étudiants décrocheurs?

Pour Jennifer Walsh, la solution passe par un usage plus intelligent de ces technologies. "Étant donné leur popularité, il semble illusoire de vouloir réduire leur utilisation. Au contraire, le personnel académique ferait mieux de les investir pour rappeler les étudiants à leurs obligations en leur proposant des ressources sur ces réseaux," analyse la chercheuse.

Autre solution envisagée: encourager les étudiants à déconnecter ponctuellement de certains médias. Quant à la musique et à la lecture, ces deux activités étaient associées à de meilleurs résultats.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.