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Scandale de la RBC: d'autres banques éclaboussées

Scandale de la RBC: d'autres banques éclaboussées
CP

D'autres anciens employés de grandes banques canadiennes affirment avoir subi le même traitement que les techniciens de la RBC.

Ces derniers allèguent que leur employeur s'apprête à les mettre au chômage pour confier leur travail à un sous-traitant qui emploie des travailleurs immigrants temporaires.

Lisa Cobo affirme que la Banque Scotia a mis fin à son contrat pour la remplacer par des travailleurs indiens à une succursale de l'entreprise à Toronto.

L'ancienne rédactrice recevait 50 $ l'heure. Elle dit que ses remplaçants ne gagnent que 15 $ l'heure pour faire le même travail.

« La seule raison pour laquelle la Banque Scotia et les autres banques agissent de la sorte, c'est parce qu'elles peuvent le faire », a-t-elle confié à des journalistes de la CBC.

D'anciens employés de la Banque TD affirment aussi avoir été remplacés par des immigrants temporaires.

Les banques sur la défensive

Au cours d'une réception à Halifax, lundi, le président de la Banque Scotia a défendu la multinationale.

Selon Brian Porter la banque ne fera pas appel aux services d'immigrants temporaires pour remplacer des employés canadiens.

C'est contre les lois fédérales de faire venir des travailleurs immigrants temporaires si leur présence au pays met au chômage la main d'oeuvre canadienne.

Le gouvernement canadien enquête sur le cas de la RBC après des allégations selon lesquelles la banque pourrait contrevenir à la loi.

Le témoignage d'employés qui pourraient bientôt perdre leur emploi a mené à un mouvement de boycotte de la Banque Royale.

Le président, Gord Nixon, a publiquement nié les allégations à plusieurs reprises.

« RBC n'embauche pas et n'a jamais embauché de travailleurs immigrants temporaires, » insiste-t-il.

Il a cependant admis que la banque a confié plusieurs tâches traditionnellement effectuées par ses employés de Toronto au sous-traitant indien iGATE.

« Nous avons un programme pour accroitre la productivité de notre entreprise. Cela s'applique à un contrat relativement petit avec un de nos sous-traitants, iGATE ».

Selon lui, la majorité des techniciens indiens qui travaillent présentement dans les bureaux de la banque à Toronto quitteront le pays avant la fin du mois d'avril.

Il croit qu'un seul d'entre eux est un travailleur immigrant temporaire, une information qu'il dit tenter de confirmer avec iGATE.

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