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Les grandes banques canadiennes confrontées à d'importants défis

Croissance économique modeste pour la succession
CP

TORONTO - Des changements sont à prévoir dans les grandes banques canadiennes, alors que certains des plus importants dirigeants approchent l'âge de la retraite et que les défis reliés à une croissance économique plus modeste se profilent à l'horizon.

La semaine dernière, le président et chef de la direction de la banque TD, Ed Clark, a dévoilé un plan de succession afin de préparer sa sortie, prévue pour novembre 2014. Les autres institutions bancaires canadiennes de premier plan suivront-elles cet exemple afin de passer le relais de façon efficace à la prochaine génération de dirigeants?

«Les questions de succession sont toujours d'intérêt, particulièrement pour les actionnaires», résume Dan Werner, analyste bancaire chez Morningstar, à Chicago.

Le secteur bancaire canadien peut se targuer d'avoir résisté à la crise économique et de s'en être mieux sorti que d'autres, garantissant aux investisseurs des dividendes stables.

Mais ces belles années pourraient être révolues, car les services bancaires de détail pourraient subir les effets d'une croissance plus modeste. On se demande ainsi comment les banques pourront maximiser leurs profits dans ce contexte.

La semaine dernière, lors de la réunion annuelle de la banque TD, Ed Clark a prévenu que le secteur bancaire serait affecté par la faiblesse de la croissance et qu'il deviendra ainsi «plus difficile», pour les institutions bancaires, d'atteindre ses objectifs de 7 à 10 pour cent en 2013.

«Il y a un ralentissement naturel de la croissance dans les activités de base, des clients hautement endettés... et très peu de façons d'attribuer des capitaux de façon rentable en ayant confiance qu'ils reviennent», signale Brad Smith, analyste chez Stonecap Securities.

«Ce sont des défis assez colossaux pour les prochains pdg», juge-t-il.

La banque TD (TSX:TD) semble se préparer à entamer ce nouveau chapitre avec une extrême prudence. La période de transition de 18 mois qui vient de s'amorcer permettra à Bharat Masrani à se glisser plus confortablement dans ses fonctions de président et chef de la direction.

Du côté des autres institutions, la relève devra être au rendez-vous, peu importe d'où elle proviendra. Ce qui est clair, c'est que d'ici les cinq à huit prochaines années, le leadership dans le secteur bancaire canadien sera très différent.

«Je crois qu'on parle des deux tiers (de départs)», estime Chris King, gestionnaire de portefeuille chez Morgan, Meighen et associés, selon qui le prochain à quitter ses fonctions devrait être Rick Waugh, de Scotiabank (TSX:BNS).

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