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Les écoles des Premières nations débordent

Les écoles des Premières nations débordent
Radio-Canada

Les écoles des Premières Nations débordent et le ministère des Affaires autochtones ne tient pas toujours compte de l'explosion démographique dans les communautés.

C'est ce que soutiennent l'Assemblée des Premières Nations du Québec et le Conseil en Éducation pour les Premières Nations, qui se plaignent depuis des années du sous-financement chronique de l'éducation des jeunes Autochtones.

Le financement de l'éducation des Premières Nations par le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada est fixé selon une formule établie en 1988 et qui n'a jamais été révisée depuis.

La communauté de Lac-Simon en Abitibi-Témiscamingue

Chaque année, la démographie galopante dans la communauté de Lac-Simon oblige la directrice de l'École primaire Amikobe, Marie-Jeanne Papatens, à transformer en salles de classe des locaux destinés à d'autres usages.

Par exemple, des professeurs doivent faire de la correction ou préparer leurs cours dans la cafétéria.

Marie-Jeanne Papatens se demande d'ailleurs où elle mettra la trentaine de jeunes enfants qui doivent entrer à la maternelle en septembre prochain. Elle devra peut-être envoyer les élèves de 6e année à l'école secondaire. Malgré tout, Ottawa a encore refusé récemment les plans d'agrandissement de son école.

Le ministère des Affaires autochtones du Canada a prévu pour 2012 un programme de 175 millions pour la construction et l'amélioration des écoles autochtones.

Par contre, puisque la santé et la sécurité des élèves de Lac-Simon n'est pas compromise, l'agrandissement de son école n'est pas jugé prioritaire.

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