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Louise Harel briguera la mairie de Montréal

Louise Harel briguera la mairie de Montréal
Agence QMI

La chef du parti Vision Montréal, Louise Harel, vient d'annoncer qu'elle se lance dans la course à la mairie de la métropole pour les élections municipales du 3 novembre 2013.

« J'annonce ma volonté de rebâtir la confiance des Montréalais envers leurs élus », a-t-elle affirmé mercredi matin, entourée de nombreux membres de sa formation politique. « Nous sommes prêts et nous sommes capables d'entreprendre cette campagne qui va nous mener à la mairie. »

Vision Montréal tiendra un congrès d'investiture à la direction du parti le 1er juin, et Louise Harel compte se faire réélire pour pouvoir ensuite briguer la mairie.

« Je pense, dans les circonstances, être la meilleure des candidates, car je combine l'expérience et le courage. » — Louise Harel, chef du parti Vision Montréal

La chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville devient ainsi la deuxième candidate à la succession de Gérald Tremblay. Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, a déjà mentionné à plusieurs reprises qu'il compte lui aussi se présenter comme candidat lors de l'élection, le 3 novembre 2013. De son côté, le maire par intérim Michael Applebaum avait affirmé qu'il ne comptait pas soumettre sa candidature.

De nombreux autres candidats sont pressentis pour la course à la mairie de Montréal. Denis Coderre doit notamment préciser ses intentions après l'élection du nouveau chef du Parti libéral du Canada. Louise Harel a d'ailleurs déploré ce qu'elle qualifie d'indifférence envers la métropole de la part du député fédéral de Bourassa : « Je pense qu'il faut avoir plus d'ambition pour sa ville que pour soi-même. » Elle souligne que depuis un an, elle n'a pas entendu Denis Coderre commenter les bouleversements qu'a connus la ville.

États financiers et dépenses électorales

Louise Harel a également livré une mise à jour sur les états financiers de Vision Montréal. Après les élections de 2009, le parti avait accumulé une dette de 1,6 million de dollars. Cette dette est aujourd'hui de 575 000 $. Ce montant est assuré par une soixantaine de signataires. « Nous avons remboursé plus d'un million de dollars en quatre ans par une gestion serrée des dépenses et en assurant un contrôle très étroit sur la conformité des contributions politiques », a affirmé Louise Harel.

Vision Montréal prévoit débourser au total 750 000 $ pour sa campagne électorale. Le parti mise sur l'adoption à l'Assemblée nationale du projet de loi 26, qui prévoit le remboursement de 60 % des dépenses électorales des formations politiques municipales. Vision Montréal espère ainsi n'avoir qu'à dépenser 300 000 $ pour faire campagne.

Louise Harel en quelques dates :

  • Née à Sainte-Thérèse-de-Blainville le 22 avril 1946
  • Admise au Barreau du Québec en 1978
  • Députée péquiste dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve (anciennement Maisonneuve) de 1981 à 2008
  • Nommée ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration en septembre 1984, mais démissionne avec fracas de son poste deux mois plus tard avec six autres ministres, en désaccord avec le « beau risque » de René Levesque
  • Ministre de l'Emploi de 1994 à 1998
  • Ministre des Affaires municipales de 1998 à 2002
  • Devient la première femme à occuper le poste de présidente de l'Assemblée nationale du Québec, de 2002 à 2003
  • Chef de l'opposition officielle et chef du Parti québécois par intérim après la démission de Bernard Landry, en juin 2005. André Boisclair lui succède en 2006.
  • Élue chef de Vision Montréal, le parti de l'ancien maire Pierre Bourque, en juin 2009
  • Vaincue par Gérald Tremblay lors de l'élection à la mairie de Montréal en novembre 2009. Elle récolte 31,6 % des voix.
  • Chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville de Montréal depuis 2009
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