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Des étudiants aident les itinérants à produire une déclaration d'impôt

Des étudiants aident les itinérants à produire une déclaration d'impôt
SAN FRANCISCO - SEPTEMBER 16: A homeless man sleeps in the doorway of a closed store on September 16, 2010 in San Francisco, California. The U.S. poverty rate increased to a 14.3 percent in 2009, the highest level since 1994. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)
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SAN FRANCISCO - SEPTEMBER 16: A homeless man sleeps in the doorway of a closed store on September 16, 2010 in San Francisco, California. The U.S. poverty rate increased to a 14.3 percent in 2009, the highest level since 1994. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)

Des étudiants en comptabilité de l'Université du Québec à Montréal ont décidé d'offrir leurs services à des itinérants de la Maison du Père, à Montréal, pour les aider à produire une déclaration de revenus.

De prime abord, l'idée de produire une déclaration fiscale pour un itinérant peut sembler saugrenue. Et pourtant, les étudiants de l'UQAM, eux, y voient des avantages.

« L'avantage pour eux de faire un rapport d'impôts, c'est qu'ils ont droit à des crédits. Les crédits sont là pour les gens qui sont dans le besoin et qui ont un bas revenu. Ça leur donne un droit comme la TPS, le crédit de solidarité, ça leur revient automatiquement », explique Ginger Hansen, finissante en comptabilité.

L'invitation a donc été lancée aux personnes sans domicile fixe qui fréquentent les refuges pour sans-abri.

À la Maison du Père de Montréal, une cinquantaine de personnes au moins ont répondu à l'appel.

Les itinérants ont d'abord rempli un questionnaire, puis les étudiants ont rempli leur déclaration de revenus. La majorité des itinérants participants ont ainsi pu recevoir des sommes d'argent provenant de leurs retours d'impôts.

La directrice générale de la Maison du Père, France Desjardins, croit que l'initiative redonne une certaine confiance aux itinérants.

« Il y a le fait d'exercer sa citoyenneté pleinement. Et aussi le fait que l'année suivante, on aura peut-être un emploi, et donc on n'aura pas perdu une année qui sera perdue dans le fin fond des bois où on ne sera pas capable de retracer nos documents. Alors on garde la continuité. Mais c'est une question de dignité aussi », précise Mme Desjardins.

Un reportage de Dominic Brassard

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