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L'exode des familles se poursuit à Montréal

L'exode des familles se poursuit à Montréal
TAKOMA PARK, MD - MARCH 25: Chris Myers Asch gives his daughter Miriam Asch, 5, a little push down a hill at Takoma Park Middle School as a wet and heavy snow falls March 25, 2013 in Takoma Park, Maryland. An early-spring snow blanketed parts of the nation's capital less than a week before the Easter holiday. (Photo by Chip Somodevilla/Getty Images)
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TAKOMA PARK, MD - MARCH 25: Chris Myers Asch gives his daughter Miriam Asch, 5, a little push down a hill at Takoma Park Middle School as a wet and heavy snow falls March 25, 2013 in Takoma Park, Maryland. An early-spring snow blanketed parts of the nation's capital less than a week before the Easter holiday. (Photo by Chip Somodevilla/Getty Images)

La Ville de Montréal perd ses citoyens au profit de ses banlieues, selon une étude publiée par l'Institut de la statistique du Québec. Le bilan migratoire de la Ville est d'environ -1 % (20 000 à 24 000 personnes) annuellement depuis au moins 2006-2007.

Bien qu'elle attire de nombreux Québécois - elle reçoit quelque 40 000 migrants de la province chaque année - la Ville de Montréal perd quelque 60 000 habitants par année.

Ces derniers quittent la métropole pour des régions adjacentes comme les Laurentides (0,99 %), Lanaudière (0,88 %) et la Montérégie (0,37 %), qui sont d'ailleurs les régions bénéficiant du plus important bilan migratoire positif de la province en 2011-2012.

Outre Montréal, les régions du Nord québécois (- 0,42 %) et de la Côte-Nord (- 0,32 %) ont connu les pires bilans migratoires en 2011-2012. La région du Bas-Saint-Laurent a connu un bilan migratoire interrégionale négatif de - 0,02 % au cours de la même période.

Le Centre-du-Québec (0,36 %) et la région de la Capitale-Nationale (0,28 %) constituent les régions qui ont bénéficié le plus de la mobilité de la population québécoise à l'extérieur de la mouvance de la métropole.

Des jeunes nomades

Les jeunes de 20 à 29 ans sont les Québécois qui se déplacent le plus à l'intérieur de la province. Une proportion de 6,5 % des 20-24 ans et 6,1 % des 25-29 ans ont changé de région entre 2011 et 2012.

C'est d'ailleurs chez les jeunes que Montréal fait ses seuls gains migratoires. La métropole, tout comme la Capitale-Nationale, attire les 15-24 ans depuis 2001-2002. Québec affiche un bilan migratoire interrégionale de 2 % dans cette catégorie d'âge depuis 2001-2002.

De leur côté, les 25-44 ans - de même que leurs enfants (0-14 ans) - prennent plutôt la direction de la banlieue (Laval, Lanaudière et Montérégie). Le phénomène est également observable depuis l'année 2001-2002.

L'Institut de la statistique du Québec, qui cite une étude pour expliquer la mobilité des jeunes, souligne que plusieurs facteurs de changement dans leur vie expliquent le nomadisme des jeunes Québécois.

Au début de l'âge adulte, ces derniers sont plus susceptibles de déménager puisqu'ils quittent le foyer parental, poursuivent des études postsecondaires ou entrent sur le marché du travail, forment de nouveaux couples ou donnent naissance à des enfants.

Au Québec, quelque 3 % de la population (211 000 personnes) ont changé de région administrative en 2011-2012.

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