Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Minicentrales hydro-électriques: le BAPE poursuit les audiences

Minicentrales hydro-électriques: le BAPE poursuit les audiences
Radio-Canada.ca

Même si le gouvernement Marois a mis fin au projet de six minicentrales hydroélectriques, le Bureau d'audience publique sur l'environnement (BAPE) poursuit ses travaux.

Le gouvernement a autorisé le BAPE à terminer l'étude environnementale concernant le projet de Saint-Joachim, près de Québec, même s'il est clair qu'il ne se réalisera jamais.

Cette situation surprend la municipalité.

« Je croyais qu'en mettant fin aux minicentrales automatiquement ça aurait été abandonné, mais ce n'est pas le cas. Il faut dire que c'est des organismes indépendants », a déclaré le maire de Saint-Joachim, Marc Dubeau.

Il reste que le BAPE s'est interrogé s'il devait continuer. Il a demandé conseil au ministère de l'Environnement, qui lui a répondu. Le ministère estime que puisque le promoteur n'a pas signifié l'abandon de son projet, la procédure est maintenue.

« Évidemment, il y a des dépenses qui continuent à s'accumuler pour la compagnie Axor, qui est le promoteur avec la municipalité de Saint-Joachim et la MRC. On peut y voir une apparence de contradiction », estime le président de la Fédération québécoise des municipalités, Bernard Généreux.

Québec a toutefois promis de dédommager les promoteurs.

« Incongruité pour incongruité, je pense qu'il y a là une décision qui appartient au gouvernement qu'il doit assumer et il y a une dépense qui doit aussi en découler », croit M. Généreux.

En vertu de la loi, le ministre donne les mandats au BAPE et le bureau fait rapport au ministre.

Le ministre de l'Environnement a fait savoir qu'il a les mains liées et qu'il ne peut pas interrompre un mandat déjà en cours. Quelles que soient les conclusions du BAPE, son gouvernement n'a pas l'intention de revenir sur sa décision d'abandonner ses projets de minicentrales.

D'après le reportage de Martine Biron

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.