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Red Bull Crashed Ice : la pression monte pour les prétendants au titre de champion du monde (PHOTOS/VIDÉO)

La pression monte avant les finales

À quelques heures de la grande finale du Red Bull Crashed Ice 2013, programmée de 19h à 22h dans les rues du Vieux-Québec, la pression monte pour les 64 patineurs en lice. Et tout particulièrement pour les quatre coureurs qui peuvent encore décrocher le titre de champion du monde de ice cross downhill.

Vainqueur il y a quelques jours de l'épreuve de Lausanne, en Suisse, Cameron Naasz figure pour l’heure en tête du classement provisoire, avec 2445 points. Vendredi, l’Américain a réalisé le 3e temps des qualifications, en descendant les 594 mètres du parcours glacé en 58,73 s. Un temps conforme à ses ambitions. «Je me sens bien ici. La piste est longue, les nouveaux obstacles sont vraiment fun et l’ambiance est incroyable à Québec», affirme le patineur originaire du Minnesota, en entrevue au Huffington Post Québec.

Plutôt décontracté à l’approche de la finale, Cameron affiche une grande confiance en lui, malgré sa chute l’an dernier à Québec (il avait terminé 66e). «Il ne reste plus qu’une course et la glace sera plus dure ce soir, et donc plus rapide», se réjouit-il. Sa tactique pour les rondes finales est simple: partir en premier, puis conserver sa trajectoire et sa vitesse jusqu’en bas.

La spirale de la fresque, au pied de la cote de la Montagne, ne l’inquiète pas tant que ça. «Le mouvement n’est pas si difficile, il faut juste garder la ligne et surtout des forces pour finir la course», considère l’Américain qui se méfie tout particulièrement du Canadien Scott Croxall, qui a signé vendredi le meilleur temps des qualifications, et du Finlandais Arttu Pihlainen, vainqueur à quatre reprises dans la Capitale-Nationale.

Naasz gardera aussi un œil sur ses deux rivaux pour le titre de champion du monde, le Suisse Derek Wedge (actuel 3e du classement) et Kyle Croxall (2e). Le Canadien a moins bien performé lors des rondes qualificatives, en ne réalisant que le 10e temps (59,61 s). Mais après avoir remporté les deux premières courses de la saison, avant de tomber lors des deux épreuves suivantes disputées en Europe, le pompier de Calgary entend bien se reprendre samedi à Québec.

«Je veux gagner, un point c’est tout!»

L’ancien joueur des Mississauga Chargers a déjà gagné ici en 2010 et 2012, et lui aussi se dit «très confiant» à l’approche des finales. «Je veux monter sur la première marche du podium, un point c’est tout. Je sais ce que c’est de gagner, et je veux ressentir à nouveau ce feeling. Si ça n’arrive pas, je serai déçu», déclare le champion du monde 2012 en entrevue au HuffPost.

Comme Cameron Naasz, Kyle Croxall veut partir en tête, et le rester jusqu’à la ligne d’arrivée. «C’est plus facile de dépasser sur cette piste que sur les autres. Il y a plusieurs opportunités de dépasser les autres avant la spirale, mais on n’est jamais à l’abri d’une chute», explique-t-il, en sachant très bien de quoi il parle.

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Arttu Pihlainen célèbre

Red Bull Crashed Ice 2013

Actuel 4e au classement provisoire, l’Autrichien Marco Dallago peut lui aussi être couronné champion du monde samedi soir. «J’ai théoriquement mes chances. Je vais faire tout mon possible, mais ça ne dépend pas que de moi», concède le jeune homme qui participe pour la première fois au circuit complet du Red Bull Crashed Ice. «Cameron est en grande forme il reste le favori, estime-t-il. Kyle a commis des erreurs en Europe, peut être qu’il a perdu son momentum, mais Québec, c’est sa course. Il joue à domicile et il a toujours eu de bons résultats ici.»

L’an dernier, Dallago n’était pas parvenu à se qualifier pour les finales à Québec, finissant à la 70e place. Il est donc tout excité à l’idée de se frotter aux meilleurs dans une atmosphère qu’il juge si spéciale. «Le tracé est vraiment extraordinaire, observe-t-il. On passe au milieu des maisons et, lorsqu’on descend, on entend plus la foule et la musique que sur les autres épreuves. C’est vraiment la meilleure piste pour finir la saison.»

Une année sur deux?

Après avoir tenu l'événement au cours des huit dernières années, la ville de Québec pourrait dorénavant être le site du Red Bull Crashed Ice seulement une année sur deux.

Patrice Drouin, président-directeur général de Gestev et organisateur de l'événement, se fait néanmoins rassurant sur l'avenir de la compétition. «Ce n'est pas la dernière édition à Québec. On est à peu près certain que le Crashed Ice aura toujours une place sur le circuit, soit en alternance ou des années pair-impair [...] On ne sait pas encore l'avenir», dit-il.

Le dernier contrat de trois ans entre Québec et Red Bull se termine samedi soir. Des négociations sont en cours entre tous les partenaires de l'événement, et une décision définitive devrait être prise d'ici la fin de juin, selon Patrice Drouin.

Une autre ville canadienne pourrait alterner avec Québec pour la tenue de l'épreuve. Niagara Falls l'a présentée l'automne dernier, et le succès a été instantané. D'autres villes seraient candidates, comme Montréal, Edmonton et Calgary. Environ 110 000 personnes ont assisté au Red Bull Crashed Ice de Québec l'an dernier. Les retombées économiques sont évaluées à 11 millions de dollars.

Source: Radio-Canada

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