Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Paul Rose, ex-membre du FLQ, n'est plus (PHOTOS/TWITTER)

Paul Rose, ex-membre du FLQ, est mort
Agence QMI

Paul Rose, indépendantiste et ex-membre du Front de libération du Québec, figure marquante de la crise d'octobre 1970, est décédé jeudi à l’âge de 69 ans à la suite d’un AVC, a annoncé le webzine de gauche L'Aut'Journal.

Membre de la cellule "Chénier" du Front de libération du Québec (FLQ), il avait été accusé et condamné pour l'enlèvement et l'assassinat du ministre libéral Pierre Laporte. Condamné à la prison à vie, il a purgé une peine de 13 ans de pénitencier et a été libéré en 1982.

Les trois autres membres du groupe ont aussi été condamnés pour le meurtre du ministre libéral. Il était le frère d'un autre membre du FLQ, Jacques Rose.

En 1970, le Québec traversait l'une des pires crises de son histoire. Pendant plusieurs semaines, la population a été tenue en haleine après l'enlèvement de deux personnages publics, Pierre Laporte et le Britannique James Cross.

Au cours de cette période, l'armée canadienne a été déployée au Québec et des centaines de personnes ont été arrêtées en vertu de la Loi sur les mesures de guerre.

Paul Rose est décédé à l’hôpital Sacré-Cœur, «entouré de ses proches, alors que son fils Félix et sa fille Rosalie lui faisaient la lecture d’un Canadien errant d’Antoine Gérin-Lajoie, des poèmes de Gérald Godin et Gaston Miron, et des chroniques de Nous étions le nouveau monde de Jean-Claude Germain», indique L'Aut'Journal dans un communiqué de presse.

Suite du texte sous la galerie photo

Des images de la crise d'Octobre

Paul Rose avait affirmé que les actions du Front de libération du Québec (FLQ), qui ont mené à la mort du ministre québécois Pierre Laporte, étaient une réaction à la répression dont étaient victimes, à l’époque, les organisations populaires et indépendantistes.

La crise d'octobre avait mené à l’adoption de la Loi des mesures de guerre par le gouvernement de Pierre Trudeau.

Rose avait eu un procès au quartier général de la Sûreté du Québec à Parthenais, transformé pour l’occasion en caserne militaire.

Au cours de ses treize années d’emprisonnement, Paul Rose a milité pour les droits des détenus et a organisé des « grèves du travail », a précisé L'Au'Journal.

Après sa libération en décembre 1982, Paul Rose a poursuivi son militantisme à L’aut’journal, à la CSN comme conseiller syndical et, en politique, au Parti de la Démocratie socialiste, à l’Union des forces progressistes et à Québec solidaire. Il a été aussi chef du NPD Québec de 1996 à 2002.

Paul Rose laisse dans le deuil sa conjointe Andrée Bergeron, son fils Félix et sa fille Rosalie.

Les détails de la cérémonie funéraire seront communiqués ultérieurement.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.