Le groupe américain Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP), qui représente des victimes d'agressions sexuelles, a présenté des excuses jeudi pour avoir employé l'expression « salopards » pour décrire les 12 hommes supposément « entachés » par divers scandales.
Dans une déclaration transmise par courriel, David Clohessy, l'un des trois employés du groupe, soutient que le SNAP n'avait pas considéré la traduction du titre du film Dirty dozen, sorti en 1967, auquel ils faisaient référence. En français, ce film s'intitulait Les douze salopards.
Le cardinal Marc Ouellet faisant partie de la liste noire envoyée mercredi par le SNAP, le Diocèse de Québec s'est porté à sa défense, jeudi.
Toutefois, le SNAP ne se rétracte pas sur le fond de ses critiques. Les cardinaux en question n'ont pas eux-mêmes commis de méfait, mais le regroupement les accuse de s'être faits complices dans certains scandales sexuels.
Il soutient notamment que le cardinal Ouellet était au courant depuis des mois des allégations d'inconduite sexuelle qui circulaient à l'endroit du cardinal écossais Keith O'Brien et qu'il les aurait tues.
En outre, le SNAP appuie l'Association des victimes de prêtres du Québec, qui reproche au cardinal Ouellet d'avoir refusé de rencontrer des victimes au Canada et de n'avoir « rien fait ici pour les victimes ».
INOLTRE SU HUFFPOST