Un parachutiste de l'armée française a été tué samedi dans le nord du Mali, portant à trois le nombre de militaires français tués depuis le début de l'offensive déclenchée en janvier contre les groupes islamistes armés.
Le soldat a été tué à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit lors d'une opération militaire dans le massif des Ifoghas, une région montagneuse proche de la frontière algérienne, où se sont retranchés les groupes djihadistes.
Tout au long de la journée, « les parachutistes avaient engagé le combat à plusieurs reprises avec les éléments terroristes », a précisé le colonel Thierry Burkhard de l'état-major des forces françaises.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que les affrontements de samedi soir comptaient parmi les plus violents à être survenus depuis le début de l'intervention, le 11 janvier.
Par ailleurs, une source militaire malienne rapporte qu'au moins 50 islamistes du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ont été tués depuis vendredi dans des combats avec des soldats maliens et français près de Gao.
Dès les premières heures de l'engagement militaire, un pilote d'hélicoptère avait été tué dans la région de Sévaré. Un légionnaire parachutiste a ensuite été tué le 19 février lors d'un accrochage dans le nord du pays.