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Denis Marc Pelletier accusé de menace terroriste et de menaces de mort

Denis Marc Pelletier accusé de menace terroriste et de menaces de mort
Compte Facebook de Denis-Marc Pelletier

MONTRÉAL - Un homme arrêté en lien avec des accusations liées au terrorisme lors de la manifestation étudiante de mardi à Montréal demeurera détenu pour l'instant.

Denis Marc Pelletier était de retour au Palais de justice, jeudi matin, pour ce qui devait être une audience sur la libération sous caution, mais celle-ci n'a pas eu lieu.

Un changement d'avocat ainsi que le dévoilement de preuves ont repoussé l'audience au moins jusqu'au 8 mars.

La Couronne a déjà indiqué qu'elle s'opposerait à sa libération sous caution en raison des accusations portées contre l'accusé.

Pelletier, âgé de 29 ans, fait face à au moins sept chefs d'accusation, dont possession de substances explosives, possession de dispositifs incendiaires et d'avoir proféré des menaces.

Il est également accusé d'avoir «transmis, ou faire en sorte que soient transmis des renseignements susceptibles de faire raisonnablement craindre que des activités terroristes sont ou seront menées», une accusation liée à des messages qu'il aurait mis en ligne.

Dans des messages mal écrits et truffés de fautes sur sa page Facebook, l'accusé aurait fait référence au «terrorisme 2.0».

Il a aussi fait allusion à l'homme accusé d'avoir fait un mort lors de la soirée électorale du Parti québécois, à la fusillade de 2006 au Collège Dawson, et à Denis Lortie, auteur de la fusillade de 1984 à l'Assemblée nationale.

Il est également accusé d'avoir menacé de causer la mort ou des lésions corporelles lors d'un «show à 50 000 personnes» auquel il fait référence sur Facebook.

La page en question était publique il y a un jour mais a depuis été retirée.

Pelletier a été arrêté mardi lors de la manifestation étudiante organisée à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur. Il avait en sa possession deux cocktails Molotov, selon la police.

L'un de ses avocats, Serge Lamontagne, a indiqué qu'il n'était pas surpris que la Couronne s'oppose à sa libération sous caution.

Me Lamontagne a déclaré plus tôt jeudi qu'il espérait obtenir certains éléments de preuves et discuter plus amplement de la cause avec son client.

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