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Les bureaux de trois députés péquistes vandalisés

Les bureaux de trois députés péquistes vandalisés
Radio-Canada

Les immeubles abritant les bureaux de trois députés péquistes, dont deux ministres, ont été vandalisés lundi, alors que s'ouvre le Sommet sur l'enseignement supérieur.

Les bureaux de Beloeil du ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, ont été barbouillés avec de la peinture rouge.

Celui de Jean-François Lisée, ministre responsable de la région de Montréal, a également été vandalisé. Des vitres ont été fracassées et de la peinture blanche a été utilisée pour écrire « enlisée dans l'austérité ».

À Laval, l'entrée du bâtiment donnant accès aux bureaux du député et ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin, a subi le même sort.

L'édifice du ministère de l'Éducation, situé au 600 rue Fullum, a aussi été la cible de vandales. Des murs et des vitres ont été souillés.

Personne n'a été arrêté.

Manifestation en marge du Sommet

Ces actes de vandalisme surviennent alors que s'ouvre à Montréal le Sommet sur l'enseignement supérieur.

La première ministre du Québec, Pauline Marois, et le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, ont officiellement lancé les travaux lundi matin en présentant une proposition.

Avant l'ouverture du Sommet, une vingtaine de manifestants ont marché en silence sur la rue Notre-Dame aux abords de l'Arsenal, où se déroule l'événement.

Les manifestants, dont certains étaient masqués, portaient une banderole où l'on pouvait lire « Grève mondiale contre les mesures d'austérité ». Ils étaient encadrés par des policiers à vélo.

Les manifestants se sont dispersés pour circuler en petits groupes au centre-ville.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se dit prêt à faire face à tout débordement devant l'édifice historique occupé par le centre d'art et d'expositions L'Arsenal, dans le secteur de Griffintown. Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) prêteront main-forte à leurs collègues montréalais à l'intérieur du bâtiment, notamment pour assurer la sécurité de la première ministre.

Selon les autorités policières, tout a été mis en place pour assurer leur sécurité, la fluidité de la circulation et la sécurité des manifestants. On ne prévoit pas devoir procéder à la fermeture de la rue Notre-Dame, sauf s'il y a débordement.

Des débordements qui ne devraient pas avoir lieu, selon le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une confrontation et nous ne sommes pas au coeur d'une crise, explique M. Duchesne. Il y en a eu une, l'année dernière une crise. On n'est pas dans une crise actuellement. On a réussi à désamorcer ce rapport-là. »

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Le Sommet sur l'enseignement supérieur en photos

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