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Les problèmes dans les contrats de réfection des routes à Montréal étaient connus depuis 1997

Les problèmes étaient connus depuis 1997
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MONTRÉAL - Dès 1997, un rapport du Vérificateur de la ville de Montréal soulevait des problèmes quant aux contrats de réfection des routes, des problèmes sur lesquels la Commission Charbonneau se penche aujourd'hui.

Guy Desrosiers, un analyste-enquêteur à la Commission Charbonneau, comptable agréé de formation, a commencé son témoignage, jeudi après-midi.

Il en ressort que dès 1997, un premier rapport soulevait des problèmes quant au système d'évaluation des coûts des travaux, appelé Gespro, d'autres problèmes quant à l'évaluation des contingences (une sorte de réserve pour les imprévus), les appels d'offres, la gestion des contingences ainsi que la surveillance des chantiers, a relaté l'analyste Desrosiers.

Après ce rapport du Vérificateur général de la ville, pourtant, le service des travaux publics s'était engagé à mettre en oeuvre l'ensemble des recommandations du rapport.

Étonnamment, en 2001, un second rapport a révélé que sur l'ensemble des recommandations formulées en 1997, seules deux avaient connu des progrès, soit celles portant sur les clauses des garanties à demander sur les travaux effectués par les entrepreneurs, a expliqué M. Desrosiers.

Et en 2004, quatre ingénieurs provenant de l'externe ont reçu le mandat de déterminer s'il était vrai que le coût des travaux exécutés à Montréal était plus élevé que dans d'autres villes du Québec. Fait à noter, bien qu'ils aient reçu leur mandat de la Ville, ils n'ont pas pu avoir accès à la banque de données de la Ville pour faire une étude comparative des coûts.

M. Desrosiers doit poursuivre son témoignage lundi.

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