Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Tunisie: le premier ministre Hamadi Jebali annonce l'échec de son projet de cabinet apolitique

Tunisie: le projet de gouvernement apolitique fait un flop
Tunisian Prime Minister Hamadi Jebali speaks during a press conference on the result of consultations with the political parties on a government reshuffle on January 26, 2013 in Tunis. Ruling Islamist party Ennahda, first said that a reshuffle was 'imminent' last July to enlarge the current coalition that also includes two secular centre-left parties, Ettakatol and President Moncef Marzouki's Congress for the Republic. AFP PHOTO / FETHI BELAID Sufi leaders soretent the mausoleum of Sidi Bellahsen Chadly after having completed their weekly ritual on January 26, 2013 in Tunis. The Tunisian government has promised to day measures 'emergency' to protect Sufi shrines covered by dozens of attacks, an announcement Saturday called 'positive' by the Union but tradive Sufi Tunisia accuses Salafi factions of these rampages . AFP PHOTO / FETHI BELAID (Photo credit should read FETHI BELAID/AFP/Getty Images)
Getty Images
Tunisian Prime Minister Hamadi Jebali speaks during a press conference on the result of consultations with the political parties on a government reshuffle on January 26, 2013 in Tunis. Ruling Islamist party Ennahda, first said that a reshuffle was 'imminent' last July to enlarge the current coalition that also includes two secular centre-left parties, Ettakatol and President Moncef Marzouki's Congress for the Republic. AFP PHOTO / FETHI BELAID Sufi leaders soretent the mausoleum of Sidi Bellahsen Chadly after having completed their weekly ritual on January 26, 2013 in Tunis. The Tunisian government has promised to day measures 'emergency' to protect Sufi shrines covered by dozens of attacks, an announcement Saturday called 'positive' by the Union but tradive Sufi Tunisia accuses Salafi factions of these rampages . AFP PHOTO / FETHI BELAID (Photo credit should read FETHI BELAID/AFP/Getty Images)

Le premier ministre tunisien, Hamadi Jebali a annoncé lundi 18 février au soir l'échec de son initiative de former un cabinet apolitique, mais n'a pas annoncé sa démission, indiquant qu'une autre forme de compromis sur la composition du gouvernement pourrait intervenir prochainement.

"Je dis en toute clarté que l'initiative telle que je l'ai présentée, c'est-à-dire un gouvernement composé de membres n'appartenant pas à des partis politiques (...) n'a pas recueilli un consensus", a-t-il dit à l'issue de pourparlers avec les chefs de partis, évoquant néanmoins la possibilité d'"une autre forme de gouvernement". Hamadi Jebali avait promis de démissionner si ce projet échouait.

Après le meurtre de la figure politique Chokri Belaïd, le premier ministre islamiste avait appelé à la création d'un gouvernement restreint de technocrates ce que son propre parti a rejeté fermement, Ennahda estimant que cette initiative revenait à remettre en cause sa légitimité issue des urnes.

"Des progrès durant les discussions"

"J'irai demain (mardi) voir le président (Moncef Marzouki) pour parler des étapes à venir mais j'ai constaté des progrès durant les discussions politiques en vue de la recherche d'un consensus autour d'une autre solution", a ajouté Hamadi Jebali. Selon lui, cette nouvelle formule devrait aboutir "dans les tout prochains jours", reportant ainsi une nouvelle fois le calendrier du remaniement. Il a jugé que son initiative, malgré son échec, a eu le mérite "de réunir tout le monde autour d'une table" et d'éviter au pays "de basculer dans l'inconnu".

Le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi avait pourtant déclaré à l'AFP que les représentants de la quinzaine de partis présents lundi s'étaient mis d'accord sur un "un gouvernement restreint chargé de travailler pour des élections dans les plus brefs délais", insistant sur "les compétences politiques". "Nous, dans Ennahda, tenons à ce que Jebali continue de présider (le cabinet) et c'était aussi le cas de tous ceux qui participaient à la réunion", a-t-il ajouté.

Aziz Krichène, le représentant du parti du président, le Congrès pour la République, a pour sa part dit à l'AFP qu'un "accord a été trouvé pour la formation d'un gouvernement mixte" regroupant personnalités politiques et technocrates. Il n'a pas donné plus de détails.

INOLTRE SU HUFFPOST

TUNISIA-POLITICS-UNREST-OPPOSITION

Réactions à l'assassinat de Chokri Belaïd

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.