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Manifestation à Montréal contre le projet de loi 14

Mobilisation anglophone contre le projet de loi 14
SRC

Quelque 200 personnes se sont rassemblées dimanche devant les bureaux de la première ministre du Québec, au centre-ville de Montréal, pour protester contre le projet de loi 14, qui vise à renforcer la Charte de la langue française (la loi 101) et la Charte des droits et libertés de la personne.

Les manifestants sont opposés à plusieurs dispositions du projet de loi, notamment concernant l'utilisation de la langue française dans les petites et moyennes entreprises et la disparition des services en anglais dans les municipalités qui comptent une population anglophone en déclin. Ils acceptent mal aussi qu'on veuille imposer un examen de français aux finissants des collèges anglophones.

L'événement était organisé par des groupes qui représentent la communauté anglophone. D'autres organismes, qui n'ont pas participé à la manifestation, ont préparé un mémoire, contenant plusieurs de ces revendications, qui sera présenté dans le cadre d'audiences publiques à l'Assemblée nationale à partir du 12 mars.

Au cours de la manifestation, un affrontement verbal s'est produit entre des anglophones et un activiste indépendantiste.

Le projet de loi 14 en bref

Entre autres choses, le projet de loi fait de l'usage du français un droit inclus dans la Charte québécoise des droits et libertés.

Au travail, les entreprises employant de 10 à 25 personnes devront ainsi afficher les droits linguistiques de leurs employés, tandis que celles comptant de 26 à 49 employés devront s'assurer que la langue de travail est le français.

Aussi, pour avoir le droit d'obtenir des contrats gouvernementaux, toutes les entreprises soumissionnaires devront respecter certains aspects de la Charte de la langue française. Auparavant, seules les entreprises de 50 personnes et plus étaient visées par cette mesure.

Le projet de loi obligerait notamment les municipalités qui comptent moins de 50 % d'anglophones à renoncer à leur statut bilingue. Actuellement, 84 villes au Québec ont le statut de villes bilingues.

Enfin, les étudiants qui sortent des cégeps anglophones devront réussir un examen de français pour obtenir leur diplôme.

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