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Sommet: les recteurs souhaitent parler des besoins des universités

La CREPUQ souhaite parler des besoins des universités
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À un peu plus d'une semaine du sommet sur l'enseignement supérieur, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec espère qu'on y parlera aussi des besoins des universités, pas seulement des droits de scolarité.

"On a parlé depuis un an des frais de scolarité, alors qu'on devrait parler d'abord des besoins des universités au niveau du financement, parce que c'est l'avenir du Québec qui passe par l'avenir des universités aussi, en partie. Parlons des besoins des universités et de ce que ça a comme impact si on ne réinvestit pas", a plaidé vendredi la présidente du conseil d'administration de la CREPUQ et rectrice de l'Université de Sherbrooke, Luce Samoisette.

Selon la rectrice, "il faut élever le débat au-delà des moyens" et définir ce qu'on veut de nos universités et leur donner les moyens d'y parvenir, d'accomplir leur mission.

Mme Samoisette souhaite "qu'on parle des vraies choses, ce qu'on veut pour nos universités dans cinq ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans. Qu'est-ce qu'on veut que nos universités soient? Est-ce qu'on peut établir un taux de scolarisation à atteindre avec des délais? Après ça, on fera un plan d'action", suggère-t-elle.

"Ce qu'on demande au gouvernement c'est un réinvestissement dans les universités, et c'est ce que le gouvernement a annoncé, la semaine dernière, en déposant les investissements jusqu'en 2018-2019. Ce qui nous préoccupe présentement, ce sont les compressions pour 2012-2013 et 2013-2014. C'est là-dessus qu'on travaille présentement pour essayer d'amoindrir ces compressions-là", a-t-elle ajouté.

Si les universités sont contraintes de se serrer ainsi la ceinture, les services de bibliothèque, d'informatique et autres seront touchés, prévient-elle.

"C'est impossible d'arriver à l'équilibre avec ces compressions-là", et particulièrement celle de 2012-2013, "parce que c'est fait à moins de quatre mois de la fin de l'exercice financier", rappelle-t-elle.

En janvier dernier, la CREPUQ avait remis à jour une étude qu'elle avait commandée et conclu que le sous-financement de fonctionnement des universités québécoises atteignait 850 millions $ en 2009-2010, soit un manque à gagner de 4090 $ par étudiant.

Les recteurs qui s'étaient plaints d'avoir été peu entendus dans tout ce débat sur les droits de scolarité croient avoir réussi à corriger le tir, grâce aux quatre sommets préparatoires qui ont été tenus, ces dernières semaines. "Le message a passé et notre participation était bien entendue", juge Mme Samoisette.

Le sommet se tiendra les 25 et 26 février à Montréal.

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