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La bière ne serait pas responsable de la prise de ventre selon une étude

La bière ne ferait pas prendre de ventre
AFP

C'est bien connu, la bière fait prendre du ventre. Au point qu'elle a même donné son nom à l'embonpoint localisé dont elle est couramment tenue pour responsable, les "abdos Kronenbourg" ou le "bide à bière". Mais bonne nouvelle pour les habitués des comptoirs de brasseries, tout ceci ne serait peut-être qu'un mythe. Une étude vient en effet de démontrer que la bière ne ferait pas grossir, ni prendre du ventre.

Menée par la nutritionniste Kathryn O'Sullivan, l'étude intitulée Beer & calories, a scientific review, démontre que la bière est loin d'être aussi calorique qu'on a tendance à l'imaginer. Pour parvenir à cette conclusion, la nutritionniste et son équipe ont passé au crible les données des nombreuses études scientifiques qui ont déjà été effectuées sur le sujet. Les buveurs de bière au galbe abdominal prononcé devront donc chercher ailleurs les causes de leur silhouette bedonnante. Celle-ci serait en fait le fruit d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en calories.

Moins calorique que le vin

"La bière pâtit injustement de son image de boisson riche en calories", a déploré le Dr O'Sullivan dans les colonnes du Times. Comme elle l'explique dans son étude, la bière serait moins calorique que le vin et certains jus de fruits et ne ferait pas grossir davantage que ces boissons, dès lors qu'elle est consommée avec modération. Remplacer deux verres de vins quotidiens par deux bouteilles de bière permettrait même de sauver 58.240 calories par an.

Le rapport de la nutritionniste met également en lumière les qualités nutritionnelles trop souvent passées sous licence de la bière. Riche en fibres, en antioxydants et en minéraux, elle aurait également des effets positifs sur les reins, les os, le coeur et certains cas de cancers. "Au Royaume-Uni, boire de la bière est trop souvent considéré comme un vice et non comme une composante d'un mode de vie sain et équilibré. C'est pourtant contraire aux dernières preuves scientifiques", regrette à cet égard le Dr O'Sullivan. À condition, toujours, de rester mesuré.

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