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Mo Kenney : charmante visite à Montréal (PHOTOS)

Mo Kenney : charmante visite à Montréal (PHOTOS)
Courtoisie

Voilà un talent à découvrir. Mo Kenney, jeune auteure-compositrice-interprète de la Nouvelle-Écosse sera de passage à Montréal le 12 février, à la Casa del Popolo pour présenter son premier album (éponyme) folk-rock qui recèle de belles pièces sensibles et lumineuses. Enregistré avec la complicité du talentueux Joel Plaskett (Néo-Écossais), qui a assuré la réalisation, ce disque est annonciateur d’une carrière prometteuse. Au bout du fil, la chanteuse raconte son aventure sur la scène musicale canadienne.

L’éclosion de Mo Kenney est étonnante. Elle cumule les concerts ici et là au pays (à l’étranger aussi comme en fait foi son séjour en Islande) depuis la parution de son album de dix morceaux, en septembre 2012. Elle a livré plus d’une trentaine de prestations en quelques mois et reçu des critiques très positives dans l’ensemble. C’est dans la foulée d’une tournée qui ne semble pas vouloir s’essouffler, qu’elle visitera les Montréalais, mardi, pour la toute première fois.

« Je suis très enthousiaste à l’idée de jouer à Montréal, une ville si vivante au plan culturel, explique Kenney, en anglais. Je suis consciente de l’importance de Montréal au plan créatif. D’excellents musiciens y évoluent, sans compter tous les artistes qui s’y produisent durant toute l’année. Je qualifie ce spectacle comme un autre moment important de ma jeune carrière. J’espère seulement que je serai à la hauteur (rires) ! »

« Ce que je propose comme performance est toute simple, sans prétention, poursuit-elle. Je suis seule sur scène, avec ma guitare. J’adore cette ambiance. Il m’arrive de jouer avec des musiciens du groupe Emergency, le groupe de Joel. Mais c’est seulement dans des occasions spéciales. Je ne ferme pas la porte à une collaboration avec un band, mais ce n’est pas simple de trouver la bonne combinaison. Je veux prendre mon temps. »

Clair-obscur

C’est donc sobrement que Mo Kenney offre sur les planches ses fines pièces de son disque qui visitent les thèmes de l’errance, de la solitude, de l’isolement, de la rencontre de l’autre… Approche authentique (en apparence en tout cas), enveloppante, douce, chaude, c’est d’abord la voix qui prime et témoigne de la sensibilité de cette auteure. Mentionnons les morceaux I Can’t Talk, Scene of the Crime, In My Lungs ou encore la très réussie Carnivore. Mais la proposition renferme également des airs plus enjoués. Pensons à la rockeuse Deja Vu ainsi qu’à la vintage The Happy Song, avec ses petits délires vocaux sympathiques et caverneux.

Bref, un assemblage de charmants tableaux animés par des arrangements simples pour la plupart très réussis. Une esthétique générale très personnalisée, intimiste et séduisante. Un essai d’autant plus surprenant lorsque Mo Kenney admet que les moyens mis à sa disposition étaient assez limités.

« Joel et moi avons tout fait ensemble dans son studio à Dartmouth. Piano, guitares, percussions et autres instruments sont de notre cru. Il faut dire qu’il est rempli de talent. Il m’a beaucoup aidé. Je garderai un très beau souvenir de cette période d’enregistrement [...] En général, je compose avec la guitare et j’ajoute les paroles par la suite, précise la chanteuse. La première moitié de l’album est composée de chansons que j'ai faites il y a longtemps. Les morceaux de l ‘autre partie, comme Carnivore, ont été écrites avec Joel en studio. »

Rafraîchissante et réconfortante maturité pour une femme de 22 ans.

Mo Kenney, à la Casa del Popolo de Montréal, le 12 février.

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