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Les étudiants québécois travaillent plus que la moyenne canadienne

Les étudiants québécois travaillent plus
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Les étudiants à temps plein québécois sont plus nombreux à occuper un emploi rémunéré et ils travaillent plus que la moyenne de leurs homologues canadiens, selon une l'enquête sur la population active de l'Institut de la statistique du Québec.

En 2011, 42,3 % des étudiants à temps plein québécois de 15 à 24 ans occupaient un emploi pendant les mois qu'ils étudient. La proportion d'étudiants québécois qui travaillent tout en étudiant est de près de 6 points de pourcentage supérieure à celle de la moyenne canadienne (36,6 %).

Les étudiants québécois ont travaillé en moyenne 14,7 heures par semaine dans la période allant de 2001 à 2010, soit un peu plus d'une demi-heure de plus que la moyenne canadienne (14,0).

Une proportion moindre d'étudiants consacre plus de 25 heures par semaines à un travail rémunéré. En 2011, 6 % des étudiants à temps plein de 15 à 19 ans ont travaillé plus de 25 heures par semaine, une proportion qui passe à 14 % pour les 20 à 24 ans. C'est un étudiant à temps plein québécois sur 10 - soit quelque 25 000 étudiants - qui travaillent plus de 25 heures.

Le nombre d'heures travaillées et la proportion d'étudiants à temps plein qui occupent un emploi pendant les mois d'étude tendent à augmenter de façon générale dans l'ensemble du Canada. Les provinces des Prairies - Alberta, Saskatchewan et Manitoba - affichent toutefois une plus grande proportion d'étudiants au travail que les provinces à l'est de l'Ontario. C'est au Manitoba (45,1 %) qu'on retrouve la plus forte proportion d'étudiants au travail au Canada durant la décennie 2001-2010. Et, c'est à Terre-Neuve-et-Labrador qu'on retrouve la plus faible proportion, soit 24,1 %. La moyenne canadienne pour la décennie est de 38,8 %.

En 2011 au Québec, les étudiants masculins étaient plus nombreux à travailler que leurs consoeurs et ils travaillaient plus d'heures que ces dernières.

Les effets du travail sur les études ne font toutefois pas consensus. Certaines recherches stipulent que le travail, jusqu'à un certain seuil, ne nuit pas ou a une incidence positive sur les études, alors que d'autres soutiennent que le travail nuit aux études.

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