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L'amnistie est la seule façon de faire, dit Lance Armstrong à Cyclingnews

L'amnistie est la seule façon de faire, dit Lance Armstrong
FILE - In this Monday, Jan. 14, 2013, file photo provided by Harpo Studios Inc., Lance Armstrong listens as he is interviewed by talk show host Oprah Winfrey during taping for the show
AP
FILE - In this Monday, Jan. 14, 2013, file photo provided by Harpo Studios Inc., Lance Armstrong listens as he is interviewed by talk show host Oprah Winfrey during taping for the show

LONDRES - Le programme de «vérité et réconciliation» est «la seule façon» de régler la crise sur le dopage en cyclisme et l'UCI ne devrait jouer aucun rôle dans ce processus, selon Lance Armstrong.

Celui-ci a accordé une entrevue à Cyclingnews, sa première depuis qu'il a admis devant Oprah Winfrey qu'il s'est dopé à l'occasion de ses sept victoires au Tour de France.

Dans une entrevue réalisée par courriels avec la publication britannique spécialisée en cyclisme, Armstrong n'a exprimé aucun remords et n'a pas fait preuve de contrition. Il a dit avoir le sentiment qu'il a servi de bouc émissaire pour un sport où aucune génération n'a été «propre».

Il a affirmé que la meilleure manière d'aller de l'avant est d'offrir l'amnistie aux coureurs et aux dirigeants qui sont prêts à avancer des faits.

«Ce n'est pas la meilleure manière, c'est la seule manière, a-t-il dit. Bien que je sois au milieu de la tempête, ceci ne se résume pas à un seul homme, à une seule équipe ou à un seul directeur. Ça concerne le cyclisme et, franchement, tous les sports d'endurance.

«Lyncher publiquement un homme et son équipe ne résoudra pas le problème.»

Lorsqu'on lui a demandé s'il sentait qu'on cherchait seulement quelqu'un à blâmer en le ciblant, Armstrong a répondu que oui.

«Mais je comprends pourquoi, a-t-il reconnu. Nous devons accepter les conséquences de ce que nous faisons.»

Dans son entrevue avec Winfrey, Armstrong s'est dit prêt à participer à un processus de «vérité et réconciliation».

Il a déclaré à Cyclingnews que le programme devrait être géré par l'Agence mondiale antidopage et non pas par l'Agence antidopage des États-Unis, l'organisme qui a mis de l'avant le rapport qui a mené à la perte de tous ses titres ainsi qu'à sa suspension à vie.

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il ne voudrait pas parler à la USADA, Armstrong a rétorqué: «Ce n'est pas compliqué. C'est un sport mondial, pas un sport américain».

Il a également insisté pour dire que l'Union cycliste internationale et son président, Pat McQuaid, ne devraient pas être impliqués.

«L'UCI n'a pas sa place à cette table», a dit Armstrong.

Il a qualifié McQuaid de «pathétique» et déclaré que ce dernier était seulement intéressé à se protéger lui-même.

«Quand je parlais encore au bon vieux Pat McQuaid, il y a plusieurs, plusieurs mois, j'ai dit 'Pat, il faut faire preuve de courage ici. Un vaste programme de vérité et de réconciliation, à l'échelle mondiale, est la meilleure solution pour notre sport', a raconté Armstrong. Il n'a rien voulu entendre.»

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