Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Scène de fusillade: les artisans de 19-2 heureux des réactions (TWITTER)

Scène de fusillade: les artisans de 19-2 heureux des réactions (TWITTER)
Radio-Canada

Tel qu’anticipé, le premier épisode de la deuxième saison de 19-2, présenté lundi soir sur les ondes de Radio-Canada, a beaucoup fait jaser, tant dans les médias traditionnels que sur les réseaux sociaux. Partout, on a salué le génie du réalisateur, Podz, et le jeu impeccable des acteurs, Réal Bossé et Claude Legault en tête, qui ont fait de cette scène de fusillade dans une école secondaire un morceau d’anthologie de notre petit écran. Les cotes d’écoute ont d’ailleurs fait foi de la qualité du produit, avec 1 555 000 curieux qui ont haleté en même temps que Berrof, Chartier et leurs collègues.

Joint à Paris, mardi, où il est actuellement en pourparlers avec des producteurs pour différents projets, Podz s’est montré ravi que le public et les critiques aient compris la démarche derrière ce segment difficile, soit illustrer les réactions humaines de policiers aux prises avec une telle situation. Le cinéaste a pris connaissance des réactions en direct, en suivant son fil Twitter pendant la diffusion de l’émission.

« J’ai trouvé les réactions assez fortes, a-t-il lancé d’un ton enthousiaste. J’ai vraiment l’impression que les gens ont compris ce qu’on voulait faire, ce qu’on voulait dire. C’est gratifiant parce que, effectivement, on ne voulait pas faire quelque chose de gratuit et de sensationnaliste. Certaines critiques avaient parlé de “bain de sang” au lendemain du visionnement de presse, mais je crois que la majorité n’a pas vu de bain de sang là-dedans. Il y avait de l’intensité psychologique, c’est certain, ce n’est pas un événement jojo, mais ces gens ont peut-être confondu stress et images sanglantes. »

« Beaucoup de gens m’ont remercié, que ce soit sur Twitter, sur ma page Facebook personnelle ou par courriel, a poursuivi Podz. Tout le monde avait l’air content. Un professeur m’a même écrit pour me dire qu’il allait se surveiller avant d’entrer dans son école! Moi, je voulais raconter une histoire, celle de policiers, et si ça contribue au débat social, que les gens en parlent en bien ou en mal, tant mieux. Mon apport au débat, c’était de tourner cette scène, et il appartient maintenant aux gens de discuter. »

Seulement le début

Le comédien Réal Bossé, qui prête ses traits au flic Nick Berrof en plus de participer à l’écriture du scénario de 19-2, a abondé dans le même sens que son camarade.

« On a davantage retenu le côté émotif que sensationnel de l’épisode, et j’en suis content, a-t-il noté. Moralement, un être humain n’est pas fait pour vivre des horreurs comme ça. Ça fait du bien de voir et d’entendre les gens discuter entre eux. Il y avait une vraie volonté d’échange positif derrière tout ça. On parle souvent d’insignifiance à la télévision mais là, tout à coup, il fallait être pertinent. Quand on parle à des policiers et qu’on leur demande quels sont les pires événements qu’ils peuvent vivre, une fusillade arrive en tête de liste. Ça s’inscrit parfaitement dans le propos de 19-2, de voir les humains à travers ce métier. »

Autant Podz que Réal Bossé ont promis que les frissons ressentis lundi ne sont que le premier jet d’une cascade de sensations fortes qui déboulera au fil des neuf prochaines semaines.

« Il y aura beaucoup d’autres scènes d’action et d’émotion », a avancé Podz.

« La première année, on plantait les personnages, a renchéri Réal Bossé. Dans la deuxième saison, on les place d’entrée de jeu dans une tuerie, pour voir l’accélération augmenter petit à petit. On découvrira beaucoup de choses sur tout le monde, notamment sur Berrof. On va comprendre pourquoi il est aussi écorché, et pourquoi il ne sait pas se servir de son cœur, pourtant immense. »

Du côté de Radio-Canada, on n’a pas souhaité élaborer sur le succès de ce début de saison, ni sur la vaste campagne médiatique déployée à la fois pour mousser le retour en ondes de la série, et avertir les téléspectateurs des moments troublants qui les attendaient. Louise Lantagne, directrice générale de l’institution, a simplement déclaré que celle-ci était « très contente de l’appréciation manifestée par le public suite à la présentation du premier épisode de cette deuxième saison de 19-2. »

Public enthousiaste

Sur Facebook, la page officielle de 19-2 a été inondée de commentaires positifs, les gens ayant répondu en grand nombre aux statuts écrits par les différents membres de la production en temps réel pendant la diffusion. En fin d’après-midi, mardi, 4235 personnes « aimaient » le message rapportant le total des cotes d’écoute, et le groupe est passé de 21 000 à plus de 30 000 adeptes en moins de 24 heures. Idem sur la page de la Télévision de Radio-Canada, où près de 100 personnes ont donné une note de 10 sur 10 à ce premier épisode. Enfin, la twittosphère était elle aussi enflammée lundi (voir autre texte), et il y a fort à parier que 19-2 demeurera un sujet de conversation fort prisé sur les médias sociaux pendant tout l’hiver.

QUELQUES COMMENTAIRES PUBLIÉS SUR TWITTER:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.