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Le Nouveau-Brunswick relance l'idée d'un oléoduc transcanadien

Le Nouveau-Brunswick relance l'idée d'un oléoduc transcanadien
A man walks past some of about 500 miles worth of coated steel pipe in a Little Rock, Ark., storage yard that was originally produced for the Keystone oil pipeline Thursday, May 24, 2012. (AP Photo/Danny Johnston)
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A man walks past some of about 500 miles worth of coated steel pipe in a Little Rock, Ark., storage yard that was originally produced for the Keystone oil pipeline Thursday, May 24, 2012. (AP Photo/Danny Johnston)

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick David Alward se rendra en Alberta en février pour relancer le projet de construction d'un oléoduc entre l'Alberta et sa province.

Selon le quotidien The Globe and Mail, David Alward, doit rencontrer la première ministre albertaine, Alison Redford, mais aussi les dirigeants d'entreprises pétrolières et visiter les gisements de sables bitumineux de Fort McMurray.

Ce projet sur lequel mise le premier ministre Alward consiste à compléter un oléoduc de plusieurs milliers de kilomètres pour acheminer le pétrole brut du nord de l'Alberta jusqu'aux raffineries de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick.

Actuellement, les raffineries de Saint-Jean, qui figurent parmi les plus importantes au pays, ne traitent pratiquement que du pétrole importé de l'étranger, beaucoup plus cher que le brut produit en Alberta.

Or, en traitant du pétrole albertain moins cher plutôt que celui importé à grands frais de l'étranger, les raffineries de Saint-Jean pourraient générer davantage d'exportation pétrolière via le port en eau profonde de Saint-Jean, estime le premier ministre Alward.

Un projet toujours à l'étude

Malgré l'enthousiasme qu'il suscite, ce projet d'oléoduc évalué à 5 milliards de dollars doit encore franchir plusieurs étapes, notamment l'approbation des quatre provinces qu'il doit traverser, dont le Québec.

David Alward et Alison Redford tentent d'ailleurs d'obtenir l'approbation du gouvernement de Pauline Marois dans ce dossier.

Alison Redford a affirmé au Globe and Mail avoir rencontré récemment le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, pour discuter du projet.

En ce qui a trait à la construction et la rentabilité d'un tel oléoduc, la firme TransCanada n'a pas encore complété son évaluation du projet. TransCanada désire s'assurer de l'intérêt des pétrolières, mais aussi que cet oléoduc transportera suffisamment de pétrole dans l'est du pays pour être rentable.

Selon les prévisions, ce projet d'oléoduc qui implique la conversion d'un long tronçon de pipeline gazier existant, pourrait acheminer entre 500 000 et un million de barils de brut par jour aux raffineries de Saint-Jean.

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