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Après Davos, Pauline Marois se rendra en Écosse pour y parler souveraineté

Après Davos, Marois ira en Écosse pour parler souveraineté
CP

QUÉBEC - La première ministre Pauline Marois sera ouverte à échanger sur les efforts d'accession du Québec à la souveraineté lors d'une visite en Écosse, au cours des prochains jours, où elle rencontrera son homologue Alex Salmond qui prépare un référendum sur l'indépendance.

Mme Marois a affirmé mardi qu'elle sera intéressée à connaître le processus mis en place par M. Salmond en vue de la consultation qui doit se tenir en 2014.

«Mon objectif n'est pas nécessairement d'avoir une contribution, une influence, c'est surtout un échange entre personnes politiques qui ont des points de vue qui se rapprochent sur certains sujets, dont celui d'avoir plus de pouvoirs et sur les moyens obtenus pour avoir plus de pouvoirs ou devenir indépendant», a-t-elle dit.

Alors qu'elle se préparait à quitter pour une mission qui la mènera à Davos, en Suisse, à Londres et puis à Édimbourg, Mme Marois a dû se défendre des attaques des libéraux, qui la soupçonnent de vouloir promouvoir la souveraineté lors de son étape écossaise.

Le chef libéral intérimaire Jean-Marc Fournier a indiqué qu'il mesurera la pertinence du déplacement de la première ministre à la lumière des résultats qu'elle obtiendra dans les dossiers économiques.

Mardi, Mme Marois a annoncé que le Parti québécois dévoilera prochainement un plan d'action pour promouvoir et faire valoir les avantages liés à la souveraineté.

Les militants découvriront au prochain conseil national, en février, le projet élaboré par l'exécutif national du PQ, qui doit servir à obtenir les «conditions gagnantes».

Mme Marois a cependant précisé que cette démarche est celle de son parti et non pas celle de son gouvernement minoritaire, dont la marge de manoeuvre est limitée pour mettre en oeuvre la gouvernance souverainiste.

«Pour ceux qui s'inquiéteraient, nous n'avons pas abandonné la gouvernance souverainiste. Il y aura éventuellement une stratégie qui sera développée, a-t-elle dit. Nous réfléchissons à cela, il y a du travail qui se fait actuellement.»

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