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Dénouement sanglant de la prise d'otages en Algérie

Dénouement sanglant de la prise d'otages en Algérie
AFP

Des centaines de travailleurs algériens et des dizaines d'étrangers ont été pris en otages mercredi 16 janvier par un groupe lié à Al-Qaïda sur le site d'In Aménas, dans le centre-est de l'Algérie. L'Algérie, qui a ouvert son espace aérien à la France pour son intervention au Mali, a donc été la cible de représailles avec cette spectaculaire prise d'otages menée par un groupe islamiste armé sur un site gazier. L'attaque a débuté mercredi à l'aube sur un site exploité par l'entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique British Petroleum et norvégienne Statoil à Tigantourine, à 40 km d'In Aménas, non loin de la frontière libyenne.

Un assaut mené par les forces spéciales de l'armée algérienne pour libérer les otages a pris fin jeudi dans la soirée, selon la préfecture régionale citée par l'agence nationale APS. Aucun bilan sur cette opération n'a été donné de source officielle. Le ministre de la Communication Mohamed Saïd avait annoncé deux heures plus tôt que plusieurs personnes avaient été tuées lors de l'opération et de nombreux otages libérés.

Selon le ministre, cette prise d'otages est l'oeuvre d'une "multinationale terroriste qui vise à impliquer" l'Algérie dans le conflit malien, "déstabiliser" l'Etat algérien et "détruire son économie" qui tire son financement des recettes des hydrocarbures. Le groupe ayant revendiqué la prise d'otage a indiqué notamment dans un communiqué qu'il agissait en représailles à l'intervention contre les islamistes armés au Mali par l'armée française. Plusieurs grandes puissances, dont des ressortissants se trouvaient sur le site, ont critiqué l'opération de l'armée algérienne ou exprimé leur vive inquiétude.

Vendredi, il était toujours très difficile de connaître exactement le sort des otages ainsi que celui de leurs ravisseurs. Si les forces algériennes ont réussi a reprendre le contrôle de la base de vie, une partie des otages et des islamistes est toujours dans l'usine que l'armée algérienne encerclerait désormais. Dans la nuit de vendredi à samedi, les forces algériennes auraient donné un second assaut selon certains journaux algériens. Aucune informations officielle n'a été délivrée.

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