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Trauma : disparition, cas de conscience et... Eyeballing

Trauma : disparition, cas de conscience et… Eyeballing
Courtoisie Radio-Canada

« Aujourd’hui, on va vous présenter trois épisodes, mais, si on avait pu, on vous en aurait présenté cinq ! » C’est une Fabienne Larouche visiblement très fière qui a accueilli les journalistes, mercredi matin, au visionnement de presse des trois premières heures de la quatrième saison de Trauma. Et l’auteure et productrice a effectivement de quoi pavoiser : maintenant que la série est bien établie et que les téléspectateurs connaissent les personnages, elle peut se permettre d’exploiter à fond les zones d’ombre de chacun d’eux. Et c’est sans compter les cas médicaux, qui gagnent à chaque année en complexité et en originalité.

Celui traité au troisième épisode risque d’ailleurs de susciter beaucoup d’émoi, particulièrement chez les parents d’adolescents. Le personnel de l’hôpital Saint-Arsène accueillera deux jeunes femmes qui se sont adonnées à de bien étranges pratiques au cours d’une fête entre amis. Désirant ressentir les effets de l’alcool sans avoir besoin de boire et ainsi se rendre malades, Sabrina (Shanelle Guérin) et Camille (Gabrielle Fontaine) ont testé des méthodes peu orthodoxes; alors que la première a imbibé de vodka un tampon hygiénique avant de se l’insérer, l’autre s’est jeté le puissant liquide en plein dans les yeux. Ce dernier phénomène, appelé Eyeballing, a semble-t-il déjà été véritablement observé dans des établissements médicaux, et ses conséquences peuvent être ravageuses chez ceux qui l’expérimentent.

Aussi, Julie Lemieux (Isabel Richer) et ses collègues devront se pencher sur le lit d’un homme dont le visage a été sérieusement amoché par un berger allemand; une sombre et illégale histoire pourrait être à l’origine de l’attaque. Puis, Christine, une infirmière de la salle d’opération, se retrouvera elle-même à l’urgence après avoir été renversée par la voiture d’une personne que les habitués de Trauma connaissent très bien. Le dilemme de conscience qui suivra l’accident occupera une partie des intrigues de cette nouvelle saison.

Où est Sophie ?

Parallèlement aux maux qui affligent leurs patients, les protagonistes de la série devront encore une fois jongler avec leurs propres démons une fois leurs heures de travail complétées. Un an après la disparition de Sophie Léveillée (Laurence Leboeuf, qui avait demandé à être moins présente dans ce nouveau volet afin d’être disponible pour aller passer des auditions aux États-Unis), ses camarades sont encore sur les dents et se perdent en conjectures sur le sort de la jeune résidente. Sa mère, Diane Hevey (Pascale Montpetit), refusant de concéder que sa fille pourrait être morte, secoue mer et monde pour faire avancer les recherches, quitte à fréquenter des individus peu recommandables. La directrice de Saint-Arsène joue-t-elle avec le feu en négociant avec les frères Martel, qui sont peut-être à l’origine du départ de Sophie? Elle devrait peut-être se tourner plutôt du côté de Gilles Laprade (Luc Guérin), qui affirme détenir la clé de l’énigme. Et si Sophie était plus en sécurité que tout le monde l’imagine?

En filigrane, on fera aussi la connaissance de la mère de Pierre Meilleur (James Hyndman), interprétée par Louisette Dussault. Véronique (Isabelle Blais), sensible au sort de la femme atteinte d’alzheimer, se dévouera auprès d’elle, au grand dam du chirurgien, qui préférerait garder ses distances devant la souffrance de sa maman. Et Julie Lemieux verra encore planer autour d’elle le spectre de l’amant de sa défunte mère. Heureusement pour elle, sa vie de couple et de famille avec Mathieu Darveau (Jean-François Pichette) se portera à merveille… mais les déboires de son entourage professionnel pèseront lourd sur ses épaules. Enfin, une neurochirurgienne de nationalité italienne fera son entrée un peu plus tard cet hiver et émoustillera la gent masculine, les médecins comme les malades, avec sa silhouette de rêve.

En ce qui a trait à la trame sonore, c’est au tour de Martha Wainwright de prêter sa voix aux musiques qui accompagnent les scènes les plus puissantes de Trauma. Comme Ariane Moffatt et Pascale Picard avant elle, l’artiste offrira une relecture bien personnelle de morceaux déjà connus. Des pièces de Daniel Bélanger, Offenbach, Ariane Moffatt, Claude Dubois et des sœurs Kate et Anna McGarrigle, entre autres, seront ainsi réarrangées.

Ce quatrième tour de piste de Trauma, qui compte 10 épisodes, s’enclenchera le mercredi 23 janvier, à 21h, sur les ondes de Radio-Canada. La société d’état a déjà donné son aval à la production d’une cinquième saison.

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