CENTENNIAL, États-Unis - Dans les heures qui ont suivi la fusillade dans une salle de cinéma du Colorado en juillet dernier, l'auteur présumé de la tragédie, James Holmes, n'agissait pas comme un homme accusé d'avoir planifié l'attaque qui a tué 12 personnes.
Alors que les policiers interrogeaient le suspect, il s'est mis à faire semblant que les sacs de papier qu'on lui avait mis sur les mains pour préserver les résidus de poudre étaient des marionnettes.
L'ancien étudiant en sciences neurologiques a aussi tenté de faire entrer une broche dans une prise électrique et ses pupilles étaient dilatées, a affirmé un policier.
Ces témoignages ont été entendus mardi dans le cadre d'une audience visant à déterminer si Holmes est apte à subir un procès pour l'attentat du 20 juillet dans une salle de cinéma où le long métrage «The Dark Knight Rises», de la série de films Batman, était projeté.
Les procureurs veulent que Holmes subisse un procès pour les plus de 160 accusations auxquelles il fait face pour avoir tué 12 personnes et en avoir blessé 70 autres.
Les avocats de la défense argumentent que Holmes est atteint de maladie mentale, et ont utilisé leurs questions pour tenter de prouver ce point. Ils ont indiqué qu'ils pourraient appeler des témoins plus tard dans la semaine qui pourraient discuter de la santé mentale de Holmes.
La description que le détective de police Craig Appel a donnée de Holmes après l'attaque a semblé nuire aux tentatives des procureurs de démontrer que Holmes état un homme méthodique, ayant passé deux mois à assembler son arsenal.
De telles causes vont rarement aussi loin dans les témoignages d'experts sans qu'un juge accepte qu'un procès ait lieu.
S'il est démontré que Holmes est sain et qu'un procès a lieu, ses avocats pourraient tenter de lui éviter la peine de mort en argumentant qu'il souffre de maladie mentale. Les procureurs n'ont pas encore décidé s'ils demanderont la peine de mort.
S'il était trouvé non coupable à cause d'aliénation mentale, il serait probablement envoyé dans un hôpital psychiatrique de l'État et non en prison.
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