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Moyens de pression des ambulanciers : la situation se complique dans les urgences

Moyens de pression des ambulanciers : la situation se complique dans les urgences
Radio-Canada.ca

Les ambulanciers ont cessé d'annoncer l'arrivée des nouveaux patients qui ne sont pas dans une situation critique, ce qui complexifie le travail des intervenants dans les salles d'urgence débordées ces jours-ci par les cas de grippe et de gastroentérite.

« C'est un irritant supplémentaire. Habituellement, les ambulanciers préviennent de leur arrivée avec un patient et de la condition du patient. Maintenant, ils ne le font plus, ce qui complique la tâche de nos équipes », explique Richard Fournier, le directeur des communications du CHU de Québec qui chapeaute cinq hôpitaux.

Le président de l'Association des travailleurs préhospitaliers (ATPH) de la région de Québec, Martin Jobin, rappelle que les ambulanciers n'ont pas l'habitude de prévenir la centrale s'il s'agit d'un cas de grippe par exemple. Il souligne que les ambulanciers continuent de signaler toute situation urgente et que la santé des patients n'est pas en jeu.

Martin Jobin convient toutefois que les moyens de pression surviennent dans une période particulièrement occupée dans les hôpitaux. Selon le président, il s'agit d'un exercice nécessaire pour faire progresser les négociations actuellement au point mort. Le syndicat n'écarte d'ailleurs pas la possibilité d'intensifier la pression.

Environ 2500 ambulanciers paramédicaux affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), dont 900 à Montréal et 250 à Québec, sont sans contrat de travail depuis trois ans. Ils exercent des moyens de pression depuis le 24 décembre. Les pourparlers sont rompus depuis.

Les syndiqués demandent notamment une amélioration de leur régime de retraite, la réduction du nombre d'échelons salariaux, des réaménagements à leur période de probation et l'abolition de certains frais qu'on leur réclame (frais de caserne).

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