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Nexen : la pire erreur des conservateurs, selon Mulcair

La vente de Nexen aux Chinois: la pire erreur du gouvernement
CP

Autoriser la vente de Nexen au géant énergétique chinois CNOOC a été la plus grande erreur du gouvernement au cours de la dernière session parlementaire, estime le chef de l'opposition Thomas Mulcair.

La décision de Stephen Harper dans ce dossier visait à protéger les investisseurs et non les Canadiens, a déclaré le chef néo-démocrate en livrant son bilan des travaux du Parlement, qui ont officiellement pris fin à 19 h 30 jeudi. Il croit que cette décision démontre l'insouciance des conservateurs.

Thomas Mulcair assure avoir déjà constaté cette insouciance chez les membres du gouvernement de Stephen Harper dans les domaines de l'environnement et de l'économie ainsi que sur le plan social, où « ils sont en train de pelleter une énorme dette sur nos générations futures ». Mais dans le dossier de Nexen, « on est en train de se rendre compte qu'ils sont en train, littéralement, de laisser le contrôle de nos richesses passer dans les mains d'une puissance étrangère », dit-il.

En outre, M. Mulcair ne croit pas que Stephen Harper était honnête quand il a affirmé que sa décision dans le dossier Nexen était la fin d'une tendance, et non son commencement. Il pense plutôt que le gouvernement dit une chose et son contraire, et qu'il n'a pas l'intention de modifier les règles en matière d'achat d'entreprises reliées aux sables bitumineux par des sociétés d'État étrangères.

« De piètres administrateurs publics »

L'opposition officielle juge que les conservateurs ont démontré au cours de la dernière session qu'ils étaient de piètres administrateurs, principalement dans le dossier des F-35.

Les néo-démocrates accusent le gouvernement d'avoir échoué dans cette affaire à appliquer les règles les plus élémentaires de l'administration publique.

De leur côté, les libéraux promettent que la question des F-35, « un gâchis du gouvernement » demeurera une question prioritaire pour eux quand le Parlement recommencera à siéger.

En 2010, quand Ottawa a officialisé qu'il allait de l'avant avec l'achat des F- 35, leur coût était évalué à 9 milliards de dollars. C'était toutefois sans compter les frais d'entretien qui auraient approché les 16 milliards de dollars.

Mercredi en milieu d'après-midi, le gouvernement a rendu public le détail des coûts nouvellement évalués des 65 avions de combat destinés à remplacer la flotte de CF-18 qui sera mise à la retraite d'ici 2020.

Selon l'évaluation de la firme comptable KPMG, le coût des appareils est maintenant de 45 milliards de dollars.

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