Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Autres déboires pour SNC-Lavalin, cette fois au Bangladesh

Autres déboires pour SNC-Lavalin, cette fois au Bangladesh
SNC-Lavalin

La commission d'enquête anticorruption du Bangladesh recommande à la justice du pays de poursuivre neuf personnes, dont un ancien vice-président de SNC-Lavalin, Kevin Wallace, relativement à des allégations de corruption concernant le projet de construction du pont, selon le Financial Express.

Kevin Wallace, autrefois à la division internationale de la firme d'ingénierie, est actuellement le président-directeur-général de CANDU Énergie, une filiale à part entière de SNC-Lavalin.

C'est la première fois que le nom de Kevin Wallace est lié aux allégations de corruption concernant le projet de construction du pont Padma, au Bangladesh.

Kevin Wallace a été nommé à la tête de CANDU Énergie, le 1er octobre 2011. Cette firme fournit des réacteurs nucléaires et des services nucléaires à des clients du monde entier.

Dans un court énoncé diffusé mardi, la Banque mondiale confirme qu'elle ira de l'avant avec ce projet de pont uniquement si la commission anticorruption bengalie mène une enquête honnête et complète sur les allégations de corruption. Pour s'en assurer, la Banque mondiale vient de nommer trois experts internationaux qui seront chargés de surveiller les travaux de la commission.

La Banque mondiale avait accordé un prêt de 1,2 milliard de dollars américains au gouvernement du Bangladesh en avril 2011 pour la construction d'un pont dans une région isolée du nord-ouest du pays, ce qui aurait amélioré la vie de 30 millions de personnes. Mais dès le mois de septembre suivant, la Banque mondiale a alerté les autorités gouvernementales du Bangladesh sur des tentatives de corruption et a demandé qu'une enquête soit faite. Depuis, le projet a été suspendu.

SNC-Lavalin avait présenté une soumission pour le contrat de supervision des travaux du pont, mais ses services n'avaient pas été retenus. Les enquêtes menées par la BM avaient mené la GRC à perquisitionner dans les bureaux torontois de la firme d'ingénierie. Par la suite, la filiale de SNC-Lavalin au Bangladesh était temporairement écartée des appels d'offres sur les nouveaux projets de la Banque mondiale.

Selon le Financial Express, un journal du Bangladesh, la commision d'enquête recommanderait maintenant de poursuivre neuf personnes, dont l'ex-ministre des Affaires étrangères du pays, des hauts fonctionnaires et trois ex-employés de SNC-Lavalin: Kevin Wallace, ex-vice-président à la division internationale; Ramesh Shah, ancien vice-président, et Mohammad Ismail, ex-directeur des projets internationaux. Ces deux dernières personnes sont déjà accusées au Canada en vertu de la loi canadienne sur la corruption de fonctionnaires étrangers.

SNC-Lavalin n'a pas répondu aux appels de Radio-Canada, mais elle avait précédemment annoncé qu'elle participerait à toute enquête menée sur ces allégations.

Avec les infomations d'Anne Panasuk

Pour écrire à Anne Panasuk : anne.panasuk@radio-canada.ca

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.