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Les partis s'entendent sur le placement syndical

Fin du placement syndical: gouvernement et opposition s'entendent
SRC

À l'Assemblée nationale, le gouvernement péquiste, le Parti libéral et la Coalition avenir Québec en sont venus à une entente pour régler le vide dans lequel se trouve le système de placement de la main-d'oeuvre sur les grands chantiers de construction.

La loi qui abolit le placement syndical est en vigueur depuis dimanche, mais le nouveau Service de référence de la main-d'oeuvre de l'industrie de la construction n'entrera en vigueur qu'en septembre prochain. Les partis devaient s'entendre sur les mécanismes qui l'encadrent pour permettre son entrée en fonction.

Agnès Maltais a présenté jeudi un nouveau règlement à ce sujet pour satisfaire aux demandes de l'opposition. Jusqu'ici, les libéraux et les caquistes refusaient d'adopter le projet de loi 6 parce la proposition du gouvernement prévoyait que les entrepreneurs pouvaient indiquer s'ils acceptaient ou non d'être joints par les syndicats. Or, cela permettait à l'intimidation de se poursuivre sur les chantiers, plaidaient le PLQ et la CAQ.

« Je salue la décision du gouvernement qui s'est finalement rangé derrière nos propositions. Il était inacceptable de laisser la porte grande ouverte au retour du placement syndical, en permettant une communication directe avec les entrepreneurs, et ainsi tolérer la collusion et l'intimidation sur les chantiers de construction », s'est réjoui le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Travail, Guy Ouellette.

Désormais, les syndicats ne pourront plus faire de placement de main d'oeuvre sur les chantiers et des mécanismes encadreront leurs relations avec les entrepreneurs. C'est la Commission de la construction qui gérera le placement des travailleurs. Le gouvernement pense ainsi pouvoir éliminer l'intimidation sur les chantiers.

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