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Allégations de conflit d'intérêts: Redford dénonce de la "politique sale"

La première ministre albertaine dénonce la "politique sale" dont elle est victime
CP

La première ministre albertaine Alison Redford assure que les allégations de conflit d'intérêts entourant l'octroi d'un contrat dans le domaine du tabac à la firme d'avocats de son ex-mari ne sont rien d'autre qu'un exemple de « politique sale ».

Mme Redford affirme que son divorce avec Robert Hawkes est survenu il y a plus de 20 ans, et que lorsqu'elle le voit, elle ne pense même pas à lui comme son ancien conjoint.

M. Hawkes est partenaire au sein de l'une des firmes d'avocats supervisant la poursuite de 10 milliards $ du gouvernement albertain contre les compagnies de tabac.

Des documents démontrent qu'alors qu'elle était ministre de la Justice, en 2010, Mme Redford a recommandé le nom du bureau d'avocats qui hériterait du contrat en question, ce qui est considéré comme un conflit d'intérêts par l'opposition.

La première ministre a maintenu que c'est plutôt celle qui lui a succédé qui a pris la décision d'octroyer le contrat, bien que des fonctionnaires aient écrit des courriels suggérant que l'entente avait été conclue alors que Mme Redford était toujours en poste.

Le Wildrose, dans l'opposition, a accusé Mme Redford d'avoir délibérément trompé les Albertains dans cette affaire. Le Nouveau Parti démocratique provincial, de son côté, a exigé que Mme Redford démissionne de son poste de première ministre, le temps que la question soit vidée.

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