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Autisme: la pollution atmosphérique serait un facteur de risque selon une étude américaine

La pollution atmosphérique augmenterait le risque d'autisme
AFP

AUTISME - La pollution atmosphérique pourrait favoriser l'autisme. Selon une nouvelle étude américaine publiée en novembre dans la revue scientifique Archives of General Psychiatry, fœtus et nouveau-nés sujets à des taux de pollution élevés présenteraient deux à trois fois plus de risques de devenir autistes.

Si 90% des autismes sont imputables à des facteurs génétiques, cette étude vient confirmer que certains facteurs de l'autisme sont environnementaux. Dans une déclaration à l'agence Reuters, Heather Volk, le principal auteur de l'étude explique que la pollution émise par les voitures n'est pas l'unique cause de l'autisme, mais constitue très certainement un facteur de risque supplémentaire.

Les facteurs environnementaux en ligne de mire

Pour établir cette possible corrélation, les chercheurs ont fait appel à cinq cent enfants âgés de entre 2 et 5 ans. Parmi eux, 279 étaient atteints de troubles autistiques. Les autres servaient de groupe témoin.

Les chercheurs ont ensuite récolté les données concernant la qualité de l'air des lieux où ces enfants avaient été portés par leur mère, et où ils ont grandi pendant leur première année de vie.

Ils ont ainsi pu se rendre compte que les foetus qui avaient été portés par leur mère dans un environnement où l'air était particulièrement pollué présentaient deux fois plus de risque de devenir autiste que ceux qui avaient grandi dans un environnement plus sain.

Concernant les nouveaux-nés, le constat était encore plus grave. Ceux qui avaient passé leur première année de vie dans un environnement à forte pollution atmosphérique présentaient trois fois plus de risque de développer une forme d'autisme.

Un défi de santé publique

L'autisme est un handicap infantile qui se développe toujours avant l'âge de trois ans et qui s'exprime par des troubles de la communication et du comportement caractérisés par une attitude de repli sur soi. En France, ce handicap concerne 650.000 personnes. C'est donc un nouveau-né sur cent qui est touché par un trouble du spectre autistique (TSA).

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