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Line Beauchamp dit avoir agi avec intégrité en se rendant au 357 C (VIDÉO/TWITTER)

Line Beauchamp dit avoir agi avec intégrité

L'ex-ministre libérale Line Beauchamp affirme avoir exercé son rôle d'élue avec intégrité et dignité, en réaction à la publication par la commission Charbonneau d'une liste de personnes ayant fréquenté le club privé Le 357 C de Montréal.

« Lesdites rencontres avec des représentants de la Ville de Montréal et des intervenants économiques ont été tenues à ma demande alors que j'étais ministre de la Culture, responsable de la région de Montréal puis ministre de l'Environnement », explique Mme Beauchamp dans un communiqué.

L'ancienne ministre ajoute que « ces rencontres [lui] permettaient d'obtenir des points de vue diversifiés sur la situation du Québec et sur les politiques du gouvernement. C'était pour moi une façon de rester proche des préoccupations des gens et d'éviter de me faire reprocher d'être enfermée dans une tour d'ivoire au sein de mes ministères ».

« Ce n'était pas des activités de financement du Parti libéral du Québec », a-t-elle indiqué en entrevue à Radio-Canada.

Line Beauchamp a été invitée deux fois au 357 C par Rosaire Sauriol du groupe Dessau. Elle s'y est rendue le 26 février et le 18 mai 2007.

Les deux fois, Mme Beauchamp faisait partie d'un groupe d'une dizaine de personnes comprenant son ancien conjoint et organisateur libéral, Pierre Bibeau, les entrepreneurs Paolo Catania, Michel Lalonde, Pierre Lavallée, Frank Minicucci, Yves Théberge, l'argentier d'Union Montréal Bernard Trépanier et le président du conseil exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino.

Interrogée par Radio-Canada sur la présence de Pierre Bibeau à ces rencontres, Mme Beauchamp a expliqué que ce dernier était à l'époque son conjoint et qu'il avait un important réseau de contacts.

Me Denis Gallant, procureur de la commission Charbonneau, a précisé que la commission ne s'intéressait pas au club 357 C comme tel, mais bien aux rencontres qui s'y sont déroulées.

La première ministre Pauline Marois et le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Jean-Marc Fournier, ont d'ailleurs indiqué mercredi matin avoir déjà fréquenté ce club, tout comme plusieurs autres élus.

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