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Tensions entre pays riches et pauvres au sommet sur le climat de Doha

Tensions entre pays riches et pauvres au sommet sur le climat de Doha
AFP

DOHA, Qatar - Des tensions entre pays riches et pauvres sont apparues mardi au deuxième jour du sommet sur le climat à Doha, au Qatar. Des représentants de pays insulaires et africains ont reproché aux pays riches de refuser de prendre de nouvelles mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au cours des huit prochaines années.

Le débat tournait essentiellement autour du protocole de Kyoto, qui expire cette année. Les participants espèrent négocier une prolongation du protocole au moins jusqu'en 2020, mais plusieurs pays, comme le Japon et le Canada, ont dit qu'ils n'y participeraient pas.

Marlene Moses, présidente d'une coalition de pays insulaires, s'est dite «extrêmement déçue» par les pays riches, leur reprochant de ne pas avoir proposé de nouvelles réductions d'émissions de gaz à effet de serre à court terme. Les États-Unis, par exemple, qui n'ont pas signé le protocole de Kyoto, ont annoncé qu'ils ne feraient pas plus que leurs précédents engagements visant à réduire leurs émissions de 17 pour cent d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 2005.

Près de 200 pays sont réunis depuis lundi à Doha pour un sommet qui vise à conclure un nouveau pacte pour réduire le réchauffement climatique et aider les pays en développement à s'y adapter. Malgré l'urgence, aucune avancée majeure n'est attendue lors de cette 18e conférence de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, qui se tient jusqu'au 7 décembre.

La 18e conférence se situe à mi-chemin entre la conférence de Copenhague, où les attentes étaient très fortes, et le prochain grand rendez-vous de 2015, où doit être signé un nouvel accord contraignant de réduction des gaz à effet de serre. Entre temps, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) doit rendre un nouveau rapport en avril 2014.

Ce nouveau sommet ne provoque pas une grande mobilisation, ni des responsables politiques ni de l'opinion publique. Le choix même du Qatar, premier émetteur de CO2 par habitant au monde, semble ironique aux yeux des défenseurs de l'environnement.

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