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Les hauts fonctionnaires devront renoncer aux cliniques privées, dit Hébert

Hauts fonctionnaires : fini les cliniques privées
LOS ANGELES, CA - OCTOBER 20: Melanie Diaz Garcia, 8, waits to get her tooth filled by Dr. helen Do (R) during a free health clinic at the Los Angeles Memorial Sports Arena on October 20, 2011 in Los Angeles, California. The clinic operated by CareNow LA, a Los Angeles-based nonprofit group, will serve nearly 5,000 uninsured and underinsured people over next four days. The goal is to serve about 1,200 people each day, providing free medical, dental or vision care by more than 800 medical professionals. Services being offered at the clinic include medical screenings, women's health exams and chiropractors, acupuncturists and other specialists. (Photo by Kevork Djansezian/Getty Images)
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LOS ANGELES, CA - OCTOBER 20: Melanie Diaz Garcia, 8, waits to get her tooth filled by Dr. helen Do (R) during a free health clinic at the Los Angeles Memorial Sports Arena on October 20, 2011 in Los Angeles, California. The clinic operated by CareNow LA, a Los Angeles-based nonprofit group, will serve nearly 5,000 uninsured and underinsured people over next four days. The goal is to serve about 1,200 people each day, providing free medical, dental or vision care by more than 800 medical professionals. Services being offered at the clinic include medical screenings, women's health exams and chiropractors, acupuncturists and other specialists. (Photo by Kevork Djansezian/Getty Images)

QUÉBEC - Les sociétés d'État devraient renoncer à diriger leurs cadres vers les cliniques privées pour obtenir des bilans de santé.

Les hauts fonctionnaires de ces sociétés d'État devraient plutôt faire comme tout le monde et fréquenter le réseau public, a prévenu mardi le ministre de la Santé, Réjean Hébert.

Cette pratique, tolérée depuis des années à Québec, a assez duré, a-t-il dit, en point de presse, dénonçant du même coup la complicité du gouvernement libéral précédent qui n'a rien fait pour y mettre un terme, tout en vantant les mérites du secteur public.

Car, selon lui, plus les hauts fonctionnaires se tourneront vers les cliniques privées pour obtenir un bilan de santé et plus les médecins seront tentés de quitter le secteur public pour pratiquer au privé, pénalisant d'autant les patients qui fréquentent le réseau public.

«Il faut couper ce cercle vicieux», a dit le ministre, en notant que cette pratique pouvait avoir pour effet d'augmenter l'attente dans le réseau public, si certains médecins le désertent.

«Il faut cesser cette pratique qui a cours actuellement», a-t-il insisté, accusant l'ex-gouvernement libéral «de s'être mis la tête dans le sable», en refusant de reconnaître ce problème.

«Je pense qu'il y a un problème et il faut le régler», a-t-il ajouté.

Le ministre dit vouloir faire le ménage dans les cliniques privées car certaines d'entre elles, qui offrent des bilans de santé, «sont à la marge de la légalité, et même il y en a que c'est tout à fait illégal».

Il note que la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) va rendre bientôt des décisions sur certaines de ces cliniques, dont la clinique Médysis à Montréal.

«Si le cadre réglementaire et le cadre législatif actuel n'est pas suffisant, il va falloir le changer», a-t-il commenté.

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