SHERBROOKE, Qc - La direction de Neptune Technologies a assuré jeudi que la quantité d'acétone qui se trouvait sur le site lors de l'explosion survenue le 8 novembre n'excédait pas les limites permises par le ministère de l'Environnement.
À la suite de l'explosion survenue dans les installations sherbrookoises de l'entreprise et qui avait fait trois morts et 18 blessés, Radio-Canada rapportait vendredi dernier que Neptune Technologies avait reçu deux avis de non-conformité du ministère de l'Environnement pour deux manquements à la Loi sur la qualité de l'environnement.
En vertu des informations recueillies par Radio-Canada, et confirmées par Lise Vaillancourt, directrice adjointe au ministère de l'Environnement à Sherbrooke, la quantité d'acétone à l'intérieur de l'usine aurait été plus importante que ce qui était autorisé par le ministère.
En point de presse, jeudi après-midi, le chef des opérations de Neptune, Michel Chartrand, a soutenu que les avis de non-conformité qui ont été émis à l'entreprise concernaient l'acquisition d'équipements spécifiques sur les lieux de même que les travaux d'agrandissement de l'usine.
Quant à la quantité d'acétone, M. Chartrand a soutenu que tout était dans les règles.
«On avait des quantités qu'on devait respecter. À l'extérieur elles étaient de 30 000 (litres), à l'intérieur elles étaient de 6000. Au niveau de la quantité dans le processus, elles étaient de 16 000 et en tout temps, nous avons respecté ces quantités-là. Il y a des mises au point qui ont été faites avec le ministère et au moment où se parle, le tout est conforme», a-t-il dit.
Il a d'autre part précisé qu'une trentaine d'employés de Neptune Technologies, sur les quelque 65 qui travaillaient à l'usine avant l'explosion, vont conserver leur emploi, dont 10 à temps plein et les autres à temps partagé.
Un fonds d'entraide mis sur pied a permis d'assurer le salaire des employés depuis l'explosion.
(Cogeco Nouvelles)
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