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« La grotesque agression » contre Gaza va cesser mardi, dit l'Égypte

«La grotesque agression» contre Gaza
Flickr: Gigi Ibrahim

Alors que des sources palestiniennes affirment qu'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte sera annoncé sous peu et qu'il entrera en vigueur cette nuit au Proche-Orient, Israël dément de son côté cette information.

Israël n'a pas l'intention d'interrompre ses actions militaires pour l'instant, a précisé un porte-parole du gouvernement israélien sur les ondes de la chaîne américaine CNN.

L'Égypte dit de son côté que les négociations netre les deux parties sont toujours en cours.

Plus tôt, mardi, le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré que « la grotesque agression israélienne va cesser aujourd'hui », alors que les pressions diplomatiques s'intensifient.

« Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens vont avoir des résultats positifs dans les prochaines heures », a assuré le président égyptien, dont le pays est au coeur des efforts internationaux pour ramener le calme au Proche-Orient.

Les États-Unis doivent entreprendre dans la journée des discussions avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, ainsi qu'avec des responsables égyptiens et palestiniens, dont le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en Égypte et à Ramallah, dans la bande de Gaza.

Le président américain a décidé de dépêcher sa secrétaire d'État dans la région pour « souligner l'intérêt américain pour une solution pacifique qui protège et augmente la sécurité d'Israël et la sécurité régionale »

Au Caire, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé toutes les parties « à cesser le feu immédiatement », précisant que « toute nouvelle escalade mettrait toute la région en péril ». Ban Ki-moon doit par ailleurs rencontrer le chef du gouvernement israélien mardi.

Mme Clinton et M. Ban ne sont pas les seuls à se rendre dans la région pour offrir leur soutien et demander aux deux parties de mettre « immédiatement » un terme aux hostilités.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est à Gaza mardi « pour faire comprendre » et « faire sentir aux habitants de Gaza qu'ils ne sont absolument pas seuls ».

Pas de déclaration unanime à l'ONU

Les États-Unis ont bloqué l'adoption à l'ONU une déclaration condamnant l'escalade du conflit entre Israël et les Palestiniens.

L'adoption de cette déclaration devait être unanime. Or, Washington l'a rejetée parce qu'elle ne « traitait pas de la racine du problème [...] ne demandant pas l'arrêt total et immédiat des tirs de roquettes de Gaza sur Israël.

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