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L'opposition accepte la main tendue d'Applebaum

L'opposition accepte la main tendue d'Applebaum
Agence QMI

Les deux partis d'opposition à la Ville de Montréal ont l'intention de collaborer avec le nouveau maire par intérim Michael Applebaum.

La chef de l'opposition officielle, Louise Harel, s'est surtout dite satisfaite de l'intention de l'ancien bras droit du maire Gérald Tremblay de former un comité exécutif représentatif du vote que les Montréalais ont exprimé lors de la dernière élection municipale.

Soulignant que « le vrai choix » sera celui que les Montréalais feront lorsque l'intérim à la tête de la Ville prendra fin, à l'élection du 3 novembre 2013, la chef de Vision Montréal a rappelé qu'en 2009, 60 % des Montréalais ont voté pour l'un ou l'autre des partis d'opposition, contre 40 % pour Union Montréal.

« Dorénavant, on comprend, avec les intentions exprimées par M. Applebaum, que cette représentation des oppositions sera majoritaire au sein du comité exécutif », a-t-elle affirmé.

Selon Mme Harel, l'ex-président du conseil exécutif, qui siège comme indépendant, a su répondre aux conditions que son parti avait fixé au lendemain du départ du maire Tremblay. « Nous avons dit : "Il faut un maire indépendant de tout parti, un maire qui ne consacre pas son énergie à faire campagne pour l'élection de 2013, un maire qui accepte un comité exécutif de coalition et un maire qui est prêt à prendre des mesures énergiques pour commencer à lutter dans l'administration même contre la collusion et la corruption." », a-t-elle indiqué.

De son côté, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a exprimé à mots couverts sa satisfaction pour la défaite du candidat d'Union Montréal, Richard Deschamps, et s'est dit prêt, lui aussi, à travailler avec M. Applebaum.

M. Bergeron estime que les Montréalais ont beaucoup gagné depuis que M. Tremblay a quitté ses fonctions. « L'enjeu, c'est que les Montréalais continuent à gagner dans les prochaines semaines, les prochains mois. J'ai appelé à une transition tranquille et où on fait du travail au niveau de l'appareil municipal, du fonctionnement du monde politique à Montréal. Alors, l'administration de coalition nous assure qu'il y a un certain ton qui va disparaître », a-t-il fait valoir.

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